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Tropic Knits: Les ouvriers étrangers refusent toujours de mettre un terme à leur grève

31 mars 2011, 00:00

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Tropic Knits: Les ouvriers étrangers refusent toujours de mettre un terme à leur grève

Les travailleurs étrangers de l’usine de textile Tropic Knits de Réunion, à Vacoas, maintiennent leur mouvement de protestation. Ils projettent de continuer leur grève, aussi longtemps qu’ils n’obtiendront pas satisfaction, en ce qui concerne leur demande d’une hausse salariale.

Une réunion tripartite, a eu lieu, ce jeudi 31 mars, à l’usine Tropic Knits de Réunion. Le directeur de l’usine, Jean-Baptiste de Spéville, le syndicaliste Fayzal Ally Beegun, président de la  Textile Manufacturing and Allied Workers Union ainsi que des représentants des ouvriers étrangers ont assisté à cette réunion.

«Les employés réclament des salaires mensuels variant entre Rs 9 000 et Rs 10 000. Ils sont déterminés à maintenir leur grève, et ce, en dépit du fait que leurs permis de travail pourraient leur être enlevés par le ministère du Travail », explique Fayzal Ally Beegun.

Un cadre de la direction de l’usine de textile affirme que la baisse du montant des salaires est la conséquence d’une baisse de production. « Nous n’avons rien changé au contrat de travail, ni aux conditions. Mais la production pour le mois de mars était en baisse. Nous avons pris la décision de réajuster leurs salaires à Rs 7 000. Mais la condition prend effet, uniquement s’ils reprennent leurs fonctions», explique un représentant de la direction de Tropic Knits de Réunion.

Rappelons que plus de 300 ouvriers étrangers de l’usine de textile Tropic Knits ont participé à une grève le mercredi 30 mars. Ils ont refusé de reprendre leurs fonctions en protestation contre la révision à la baisse de leurs salaires mensuels.

Venus de l’Inde et  du Bangladesh, les ouvriers se sont regroupés devant l’enceinte de l’usine de textile depuis 8 heures, le mercredi 30 mars. Ils affirment que leurs salaires ont été réduits. «Je travaille à Maurice depuis deux ans, et au début, je recevais Rs 10 000 par mois. Et aujourd’hui, je ne reçois que Rs 6 000, alors que je travaille plus qu’auparavant. Certains collègues ne peuvent se rendre au Bangladesh pour visiter leurs parents malades parce que la direction de l’entreprise nous dit qu’il n’est pas possible de nous donner des billets de aller/retour pour voir nos familles », avait soutenu un bangladais, le mercredi 30 mars.