La liste des suspects sur le réseau de trafic d’enfants dans le Nord s’allonge. La police a arrêté un quatrième suspect ce mercredi 24 juillet 2013. Marie Michella Nina, qui a débuté son interrogatoire a nié toute implication dans cette affaire.

L’enquête de la police sur le réseau de trafic d’enfants dans la région Nord avance à grands pas. Une quatrième femme,  Marie Michella Catherine Nina, 26 ans, a été arrêtée ce mercredi 24 juillet. Cette habitante de cité La Cure, qui a retenu les services de Me Arvind Lutchmun, a toutefois nié les accusations formulées contre elle, déclarant qu’elle est victime d’un coup monté.

Une accusation  provisoire de trafic d’enfants a été retenue contre la suspecte. Convoquée, Catherine Nina a été par la suite placée en état d’arrestation avant d’être conduite au tribunal.

Ce réseau de trafic d’enfants a été mis au grand jour le mercredi 17 juillet dernier. Une adolescente de 15 ans  avait incriminé deux  femmes, Marie Joanna Louis, 25 ans et Christiane  Momus, 29 ans. La mère de  la victime a également été mise sous les verrous, les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de la Metropolitan Police de la division nord la soupçonnant de ne pas ignorer les activités de sa fille.

François Motet, 61 ans, ancien cadre d’une usine sucrière, et Coorana Naraynassamy, 48 ans gérant  d’un restaurant à Mon-Choisy, ont été arrêtés lundi 22 juillet. Le premier nommé a été incriminé pour avoir eu des relations sexuelles avec l’adolescente de 15 ans au moins une quinzaine de fois. Le quadragénaire est lui accusé d’avoir joué le rôle d’agent entre des filles et des clients de son restaurant et il aurait aussi été dénoncé par une adolescente de 16 ans qui allègue avoir eu des rapports sexuels avec lui. François Motet est toujours admis dans une clinique de la capitale depuis mardi 23 juillet. Il est prévu  que les trois adolescentes victimes de ce réseau soient examinées par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police.

Par ailleurs, Joanna Louis a retrouvé la liberté conditionnelle mercredi 24 juillet. Le magistrat a accédé à sa requête du fait qu’elle a un enfant à allaiter. Les enquêteurs étudient aussi la possibilité de ne pas objecter à la remise en liberté de Catherine Nina. Cela parce qu’elle a également un enfant à allaiter. Car une des conditions imposées par le tribunal est qu’elle soit autorisée à donner à boire à son enfant deux fois par jour. Les enquêteurs se retrouvent dans une  situation difficile pour satisfaire cette exigence vu qu’elle est détenue au centre de détention de Moka.