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Trafic de bois de rose : Duval sollicite la Banque mondiale pour identifier les coupables

26 mai 2012, 00:00

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Trafic de bois de rose : Duval sollicite la Banque mondiale pour identifier les coupables

Le ministre des Finances affirme avoir déjà contacté la Banque mondiale (BM) pour que l’institution financière enquête sur l’identité de ceux impliqués dans le trafic de bois de rose de Madagascar via le port franc mauricien. Il en a informé le Conseil des ministres ce vendredi 25 mai.

Le trafic de bois de rose entre Madagascar et l’Asie du sud-est prend une autre tournure. Xavier-Luc Duval a demandé l’assistance de la BM pour une enquête financière afin d’identifier « tous ceux qui ont été impliqués et qui ont bénéficié de l’expédition illégale de bois de rose de Madagascar ».

C’est en ces termes que le ministre des Finances en a informé le Conseil des ministres lors de sa réunion d’hier matin. Sollicité, Xavier-Luc Duval affirme qu’il commentera sa décision ultérieurement. Le leader du Parti mauricien social démocrate (PMSD) n’a pas confirmé si l’institution financière internationale a répondu à sa requête.

Il a toutefois déclaré qu’il a envoyé sa requête après la Private Notice Question du mardi 22 mai. Le leader de l’opposition avait alors interrogé le Premier ministre sur cette affaire lors de la dernière séance de l’Assemblée nationale. Le No. 3 du gouvernement avait montré quelques signes d’énervement alors que Navin Ramgoolam répondait aux questions de Paul Bérenger. Il faut dire qu’il y a eu beaucoup d’insinuations sur une rencontre alléguée entre un ministre et un homme d’affaires malgache.

Le Premier ministre ne s’était d’ailleurs pas beaucoup étendu sur cette affaire expliquant sa retenue par le fait que l’enquête policière était déjà en cours. Interrogé à propos d’un enregistrement qui serait en possession du Bureau anticorruption (BIANCO) de Madagascar, il n’a pu donné plus de précision sur sa précédente déclaration.

Vijay Makhan s’étonne de l’initiative du ministre des Finances. Il se demande si la Banque mondiale a les compétences et la juridiction pour mener une telle enquête. Il pense que le gouvernement aurait mieux fait de demander à la Financial Investigation Unit (FIU) qui aurait pu à son tour sollicité d’autres agences d’investigation.