A mesure que le Tour de France s''''approche du contre-la-montre final, Andy Schleck (photo) se sent de plus en plus fort dans l''exercice chronométré.

Au départ du Tour, Andy Schleck parlait d''une minute et demie pour résister à Alberto Contador sur les 52 km du contre-la-montre Bordeaux-Pauillac, le samedi 24 juillet.

Soit moins que le temps perdu l''an passé au lac d''Annecy (1''45"), sur un parcours plus court et plus vallonné où il avait réalisé le meilleur chrono de sa jeune carrière.

A Morzine, après sa victoire d''étape et lors de la prise du maillot jaune avec 41 secondes d''avance sur Contador, Schleck en voulait vingt de plus.

Mercredi, lors de la deuxième journée de repos à la veille de l''étape du Tourmalet, il a encore revu son jugement: "Il faut que je sois en jaune au départ pour gagner le Tour. Aurai-je besoin d''une minute, 30 secondes ? Avec une minute, je serai content."

Quelques minutes plus tard, Schleck ajoute même: "Je pense que celui qui sera maillot jaune jeudi sera en jaune à Paris." Andy Schleck reste étonnamment serein. Il a huit secondes de retard sur Contador avant le col du Tourmalet, le préféré de l''Espagnol, et le contre-la-montre, le point fort de son rival.

Pourtant, Andy Schleck trouve "cool" de trouver autant de journalistes et de caméras face à lui et parle sans détour de sa stratégie pour l''étape décisive.

Le Luxembourgeois répète, comme depuis le départ de Rotterdam, qu''il attaquera dans le Tourmalet, que ça peut marcher. "Je suis prêt. Je suis à peu près sûr qu''on aura une belle course. Je n''ai pas dit mon dernier mot", assure-t-il. "Dans les cols, je sens que je peux donner plus. Je suis prêt à risquer ma deuxième place mais je ne pense pas que je la perdrai. Je suis dans la forme de ma vie »  insiste Schleck.