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Testé pour vous: Le Selfish à Pointe-aux-Canonniers

3 novembre 2013, 07:47

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Testé pour vous: Le Selfish à Pointe-aux-Canonniers

Si les critiques paient rarement leur addition, ce n’est pas notre cas. Chaque semaine, un journaliste de l’express teste, incognito, un snack, un restaurant, une discothèque ou un hôtel… Et il vous raconte tout.

 

Depuis quelque temps, des amis nous disaient d’aller au Selfish, à Pointe-aux- Canonniers, qu’on y mange bien et pour pas cher. Chose faite un jeudi soir, après une traversée du désert – pardon, de Grand-Baie by night.

 

HEURE. 21 heures plus que passées… Nous ne sommes que deux,mais nous nous demandons si nous serons encore acceptés.

 

AMBIANCE. Deux tables sont prises en terrasse. Leurs occupants s’en vont peu après. Des petites lanternes en forme de poissons bleus se balancent dans un arbre, créant une ambiance de guinguette tropicale.

 

Les tables et bancs sont en bois lasure crème. Deux ou trois tables à l’intérieur, également dans un décor nature, frais, turquoise, boisé et blanc. Les salières sont des pots de confiture dont le couvercle a été troué. Idée originale qui illustre bien le côté rustique et fait-main de la maison.

 

Le menu est imprimé sur un set de table, style papier journal. La carte des sushis est à part. Les deux peuvent être ramenés à la maison, le restaurant faisant aussi à emporter. Bref, du vrai recyclage ! Malgré cela, l’établissement est moderne, puisque l’on peut scanner le QR code du menu sur son smartphone.

 

SERVICE. Le serveur est « justecomme il faut » : ni condescendant, ni indifférent. Une fois les autres clients partis, c’est l’enjouée maîtresse de maison, Beata, qui vient nous servir.

 

Nous jouons avec le mot « selfish » un petit moment. L’humour ne manque pas aux propriétaires, pas égoïstes pour un sou, puisque leur slogan est « Dare to share ». A aucun moment nous n’avons le sentiment qu’il faut qu’on se dépêche de finir. Pourtant le restaurant ferme à 22 heures.

 

LE REPAS. Du poisson, des crevettes et du calamar, plus une carte de sushis originale… Evidemment, sinon le restaurant s’appellerait « Selmeat », ce qui en jetterait moins... Le poisson et les crevettes peuvent être grillés (la version frite est aussi proposée), avec différentes sauces. Ils sont « sans huile et sans beurre », ce qui donne moins de complexes à se régaler des appétissantes frites maison. Nous goûtons les « Tomari », des sushis noir et blanc, l’un avec crevette l’autre au poisson, accompagnés de wasabi bleu, signature du Grand Schtroumpf Selfish, puis des crevettes géantes façon « pina colada » et de la dorade avec une sauce à base de tamarin et de cidre, parfumée mais qui laisse s’épanouir le goût du poisson frais, cuit à point, moelleux et juteux…

 

Seul petit bémol, ceux qui n’aiment ni le poisson, ni les crevettes, ni le calamar resteront sur leur faim. Pourquoi ne pas ajouter un petit coin « anti- selfish » sur la carte avec une viande, ou alors des fruits de mer pour rester dans le thème.

 

VALUE FOR MONEY. Rs 270 pour un plat de crevettes et un accompagnement varié, ce n’est pas cher, surtout si l’on compare avec certaines chaînes de restauration qui font du banal poulet grillé à plus de Rs 300… Là vous payez Rs 220 pour du poisson frais grillé et Rs 150 pour 6 tranches de sashimi de thon… Bien sûr, le vin augmente la note. Nous réglons Rs 1620 pour deux, comprenant quatre verres de vin, des crevettes géantes, du poisson grillé et des sushis.

 

LE BON POINT. Ouvert tous les jours de 11h30 à 22 heures. Idéal pour les lève-tard du week-end qui prennent leur déjeuner à 16 heures …

 

PROCHAINE VISITE. En weekend, pour tester l’ambiance. A priori, il faut réserver… Chouette, nous ne serons pas tout seuls à être égoïstes !