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On a testé: La Table du Château à Mapou

5 janvier 2014, 08:04

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On a testé: La Table du Château à Mapou

 

Entre le boulot et les invitations de fin d’année, pas toujours de temps à consacrer à ses amis. Je devais voir l’une d’elles depuis longtemps et nous avons trouvé un créneau qui seyait à nos agendas de working girls. Quitte à larguer mon ordinateur, j’ai décidé d’opter pour un vrai repas plaisir à La Table du Château à Mapou.
 
 
Heure. Vendredi 12h30. Enfin, c’était l’heure du rendez-vous. L’amie avec qui je dois déjeuner faisant partie des retardataires chroniques, elle me rejoint à 13 heures. Du coup (de coude) je suis «obligée» de boire une bière pour meubler l’attente. C’est pas du tout parce qu’il fait chaud et que les bulles glacées descendent si bien à l’ombre de la végétation tropicale.
 
Ambiance. Avant d’arriver au restaurant, il faut passer par le jardin, où les arbres centenaires me font relativiser. Pourquoi aller si vite alors que certains s’enracinent dans le temps... Le restaurant, tout de bois et de pierres, est un havre de paix, avec, on ne l’aurait pas deviné, vue sur le château de Labourdonnais. Je prends l’option terrasse pour me laisser bercer par le chant des oiseaux dans les lianes. Comme le tumulte de la ville et du travail paraît loin ! Mon amie arrive. Les tables sont suffisamment éloignées les unes des autres pour que nous nous sentions parfaitement à l’aise de parler de sujets personnels.
 
Service. Un jeune homme et une jeune femme s’occupent respectivement de nous. Sympathiques, présents mais discrets. Nous avons dit que nous partagerions l’entrée alors ils apportent deux petites assiettes. Le chef en personne, Fabio de Poli, vient voir comment ça se passe du côté de notre table, au moment du plat principal. Il change le beurrier et rajoute du pain dans la panière, lui-même, mamma mia !
 
Le repas. Comme je suis bien décidée à aller au fond de ma gourmandise, j’effleure à peine du regard le menu du jour. Je n’ai jamais goûté le coeur de cocotier… allons-y donc pour une petite salade qui a du coeur, agrémentée de saumon fumé. Un tout petit peu moins craquant que le palmiste, mais frais et léger, juste ce qu’il faut pour ouvrir l’appétit.
 
En plat, je tombe sur la souris d’agneau cuite au vin rouge à la purée d’arouilles. Elle n’attend que mon miaulement affamé pour se jeter dans mon assiette. Mon côté félin se réveille. La viande fond sous mes crocs tout à coup inutiles. La purée d’arouilles mériterait un petit peu plus d’arouilles et moins de pommes de terre, et une cuillerée supplémentaire. Mon amie opte pour les ravioles au marlin fumé, la grosse portion (le restaurant propose des plats comme les pâtes et les entrées en grosse et petite portion, avec le prix adapté, une bonne idée). Je suis ravie, car j’espère bien qu’elle ne pourra pas finir son assiette ! En effet. Je m’en charge. Elles sont délicieuses, dans une sauce rose, peut-être une petite touche de concentré de tomate dans la crème. On finit avec un café, n’allons pas abuser.
 
Le moins. «Nous nous sommes régalées, mais les moustiques aussi», conclut mon amie, pragmatique, qui s’est fait dévorer. Ils m’ont épargnée, comme souvent, faut croire qu’eux aussi surveillent leur cholestérol. Suggestion : un petit sandal moustik sous chaque table ou un spray répulsif à côté des couverts seraient bienvenus.
 
Value for money. Comme c’est moi qui invitais, je me suis lâchée, vade retro la raisonnable salade du midi. Rs 2 000 pour des coeurs de coco, des ravioles, de la souris d’agneau (Rs 500), deux cafés, une bouteille d’eau et deux bières, c’est pas donné pour un déjeuner, mais je l’ai cherché. Ce qui compte c’est que nous nous soyons délectées dans une nature hospitalière. La gourmandise a un prix, la bonne compagnie n’en a pas, ça s’équilibre !
 
Prochaine visite. Lorsque j’aurai trouvé une combinaison intégrale imbibée à l’essence de citronnelle pour mon amie.
 
La note: 7/10