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Tennis-Masters Monte Carlo : Nadal, c''est l''ultime défi sur terre pour Djokovic

17 avril 2012, 00:00

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Novak Djokovic est à Monte-Carlo cette semaine pour ses premiers pas sur terre battue depuis juin 2011. Le Serbe est prêt à y défier Rafael Nadal, la référence absolue sur la surface. Même s''''il l''a battu à Rome et Madrid l''an dernier, Nole arrive en Principauté en outsider de ce tournoi qui a débuté lundi.

Novak Djokovic sera-t-il l''homme qui mettra fin au règne de Rafael Nadal à Monte-Carlo? L''Espagnol reste sur sept victoires consécutives en Principauté. Djokovic aborde son printemps terrien par un challenge de taille, lui qui n''a encore jamais gagné à Monte- Carlo. Pas plus qu''il n''a apposé son nom au palmarès de Roland-Garros, le grand objectif de sa saison. S''il s''impose à Paris, le Serbe réussira le Grand Chelem sur deux saisons. Il sera le maître de la terre après être devenu le maître du monde. Les deux mois qui viennent peuvent l''installer définitivement dans l''histoire du tennis.

Un contexte  différent

A Monte-Carlo comme à Paris, il est plus que probable qu''un sacre passera par Rafael Nadal. Le numéro un mondial reste sur sept victoires de rang face au Majorquin, toutes en finale. Il l''a même battu à deux reprises sur la surface ocre, à Rome et Madrid. C''est peu dire, donc, qu''il a pris l''ascendant sur son principal rival. Mais en Principauté, le contexte est différent. Nadal est sur ses terres. Sur sa terre. Au cumul de ces deux rendez-vous, l''enfant de Manacor totalise 13 titres ! Malgré son statut, malgré son passé récent, malgré sa série de victoires de Nadal, on sent que Nole se présente sur le Rocher en outsider.

Djokovic  se prépare au défi qui l''attend. Le plus dur de tous à l''écouter. "Nadal, c''est le challenge ultime sur terre battue, juge-t-il. Il est le roi de la terre battue. A part à Roland-Garros, c''est ici, à Monte-Carlo, que Nadal joue son meilleur tennis. Il a gagné sept fois de suite, c''est incroyable. C''est le roi de la terre. C''est le meilleur joueur de l''histoire sur cette surface et un des plus grands joueurs de l''histoire tout court. Ça en dit long." Les deux joueurs ne se sont croisés qu''une seule fois à Monte-Carlo. C''était en 2009, en finale, et Nadal s''était imposé. "Un bon match", se souvient Djoko. Mais de l''eau a coulé sous les ponts de l''ATP depuis.

Bien sûr, le Serbe peut s''appuyer sur ses victoires de Rome et Madrid en 2011. Mais sans extrapoler. "Ça me donne une grande confiance de l''avoir battu deux fois en finale sur sa surface favorite. Bien sûr que j''ai envie de m''imposer pour la première fois à Monte-Carlo. Mais ici, le court est plus lent qu''à Rome ou Madrid, où il y a l''altitude. Je pense que ça joue en la faveur de Rafa. Les conditions lui conviennent à merveille", précise-t-il. D''autant que la reprise de contact avec la terre battue est toujours particulière. "Je n''ai plus joué sur cette surface depuis Roland-Garros, rappelle-t-il. Je suis confiant mais prudent".

 Une super saison sur terre

Pourtant, même si Roland-Garros est le seul titre du Grand Chelem qui lui fait encore défaut, Djokovic a tout pour triompher sur terre. Rappelons tout de même qu''en 2011, il n''a perdu qu''un seul match sur cette surface. Pas le bon, certes, puisque c''était sa demi-finale à Paris contre Federer. Mais il a fini avec un meilleur ratio que Nadal sur l''année (94.4% de victoires, contre 93.3% pour l''Espagnol).

"J''ai eu une super saison l''an dernier sur terre", aime-t-il rappeler. Puis lui aussi est un enfant de la terre. "J''ai grandi sur cette surface. Jusqu''à il y a deux ans, la Serbie, nous n''avions que ça comme courts. Je me sens bien dessus. J''aime glisser et la terre me permet de le faire." S''il croise Nadal en finale dimanche, le choc promet encore d''être monumental. "Evidement, une victoire ici décuplerait ma confiance avant Roland-Garros". Elle finirait aussi de fragiliser Nadal et ferait plus que jamais du roi de la terre un souverain en sursis.

(Source : Laurent Vergne / Eurosport).