Publicité

Tassarajen Chedumbrum Pillay : « L’affaire Infinity n’est plus une question d’actualité»

31 mars 2011, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Tassarajen Chedumbrum Pillay : « L’affaire Infinity n’est plus une question d’actualité»

Infinity est une affaire classée et elle ne doit pas être un frein à l’avancement du secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC) C’est ce qu’a déclaré le ministre Tassarajen Chedumbrum Pillay, ce jeudi 31 mars, lors de l’assemblée annuelle de l’Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM).

Faire des TIC le principal pilier de l’économie mauricienne d’ici à cinq ans. C’est le souhait exprimé par Tassarajen Chedumbrum Pillay, le ministre des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Et l’affaire Infinity ne doit en aucun cas gêner ce développement.

Répondant à une question de la presse, à la 7e assemblée générale de l’Outsourcing and Telecommunications Association of Mauritius (OTAM), ce jeudi 31 mars, à l’hôtel Labourdonnais, Tassarajen Chedumbrum Pillay a déclaré que toute profession comprend des brebis galeuses et que l’affaire Infinity ne sera en aucune façon un frein pour atteindre leur objectif dans le secteur des TIC.

«Le cas de Jean Suzanne n’est plus un issue. C’est un triste épisode et il nous faut regarder l’avenir désormais», a-t-il lancé. Par ailleurs, il a souligné que la formation a aussi un rôle majeur à jouer afin de faire de Maurice le hub régional dans ce domaine. D’où, la finalisation des pourparlers pour une ICT Academy, qui sera chargée de former les ressources humaines dans ce secteur.

«Il est primordial de préparer le personnel et au cours de la semaine prochaine, nous terminerons les préparations pour le lancement de l’ICT Academy, qui sera un partenariat entre le secteur public et le privé et qui sera porté vers l’industrie. Le secteur compte actuellement 13 000 employés et nous comptons doubler, voire tripler ce nombre dans les cinq années à venir, afin de faire de l’ICT, le pilier principal de l’économie», a-t-il déclaré

Le ministre des TIC souligne également l’importance d’aller capter les investissements étrangers sur la scène internationale et ce en participant à des foires en ce sens.

«La semaine prochaine, Maurice sera présente au Salon européen des centres d’appels à Paris et il faut saisir ces opportunités pour attirer les investisseurs, étant donné que nous sommes une destination sûre et crédible, si l’on nous compare aux pays comme la Tunisie et l’Egypte», a-t-il dit.

Pour sa part, Roshan Seetohul, le président de l’OTAM, a, lors de son discours, déploré les tristes évènements comme les grèves de la faim des employés et anciens membres du personnel dans d’autres cas, des centres d’appels.

«Ces situations auraient pu être évitées s’il y avait une meilleure gestion. Mais nous faisons un appel pour que ces évènements n’entachent pas l’excellent niveau de gestion, la qualité du personnel et les résultats atteints par l’industrie», a-t-il lancé.

Celui-ci a aussi partagé l’avis du ministre sur la principale fragilité de ce secteur : les ressources humaines.
«J’encourage tous les partenaires de mettre tous les efforts et ressources nécessaires pour la concrétisation de l’ICT Academy car nous savons tous que le notre le modèle économique du secteur ICT évoluera davantage vers des activités à valeur ajoutée, qui à son tour emploiera de la main d’œuvre qualifiée», a-t-il suggéré.

Avant de lancer un appel aux entreprises locales pour qu’elles confient une partie de leurs activités aux centres d’appels, operateurs BPO ou autres sociétés de Software Development qui opèrent sur la scène internationale et qui ont développé une qualité de travail et ont atteint un certain standard. Cela afin que ces dernières puissent acquérir une excellence opérationnelle et se faire une place sur le marché.