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Steven Chang, un habitué des grands rendez-vous sportifs mondiaux

14 octobre 2012, 00:00

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Steven Chang, un habitué des grands rendez-vous sportifs mondiaux

Depuis son baptême de feu lors de la Coupe du monde de football en France en 1998, ce professeur d’anglais de profession dans ce pays n’a pas raté un seul des Jeux Olympiques depuis celui de Sydney en 2000. Il était ‘Press Opérations Manager’pour ceux Londres 2012.

Leur esprit d’aventure a abouti à une réflexion humoristique largement répandue à l’effet qu’il n’y a pas un pays au monde où on ne trouve pas de Mauriciens. Le parcours de Steven Chang, ex-élève du Collège du Saint-Esprit, Quatre-Bornes, le confirme en quelque sorte.

Depuis la coupe du Monde de football organisé en France en 1998, Steven Chang, professeur d’anglais dans ce pays, n’a pas manqué les grands rendez-vous sportifs du monde.

Ce sont l’Euro 99 et l’Euro 2001 de basket, les Jeux Olympiques de Sydney en 2000, les Mondiaux d’athlétisme de Paris en 2003, les jeux Olympiques d’Athènes de 2004, les Jeux asiatiques de Doha en 2006, les Jeux Olympiques de Beijing en 2008 et tout récemment, les JO de Londres en 2012. « C’est une satisfaction sur le plan strictement personnel.

Cela me permet de retrouver des personnes à qui j’ai rendu service lors d’événements précédents et qui viennent spontanément me saluer. Cela fait toujours plaisir. En tant que « Press Operations Manager » mon rôle se résume en une phrase ‘Make their job easier’. »

L’aventure du Mauricien dans les couloirs des grands rendez-vous mondiaux débute en 1998 à Nantes. Il était assistant de presse. Il intervenait en zone mixte où sont réalisées les séances d’entrevue avec les joueurs. Son travail consistait à aider les journalistes à se repérer et à veiller à ce qu’ils opèrent dans les meilleures conditions possibles.

« Mon souvenir le plus marquant reste les Jeux Olympiques de Sydney en 2000’. C’était la grande découverte de l’environnement de la magie des jeux. «

Fort de l’expérience acquise, c’est avec beaucoup d’assurance que Steven Chang aborde les Jeux d’Athènes en 2004. « Je me suis rendu compte que je pouvais passer de l’autre côté de la barrière en faisant partie du staff. » Jusqu’ici, il a occupé tous les postes en tant que responsable en zone mixte, en conférence de presse, en salle de presse et en tribune de presse.

En 2008, grâce aux Jeux Olympiques, Steven Chang allait connaître un bonheur inespéré. Pour la première fois de son existence, il se rend sur la terre de ses parents. Pour augmenter ses chances d’être recruté, il s’est préalablement assuré de l’aide de sa mère pour ce qui est de l’apprentissage du mandarin.

« En 2012, cerise sur le gâteau. J’obtiens un poste dans mon sport de prédilection et avec les paralympiques, je combine mes deux métiers car je compte bien faire profiter mes élèves de mon expérience. »

Tous les ans, un représentant du comité paralympique se déplace dans l''établissement où il enseigne. L’objectif est d’organiser un atelier pour sensibiliser les élèves au sort des personnes handicapées. La personne vient aussi avec des fauteuils pour permettre aux élèves de se faire une idée de la difficulté qu’éprouvent les handicapés à se déplacer quand il n’y a pas de rampe par exemple. La séance se termine par une séance du basket fauteuil, un sport paralympique.

Concernant les jeux de Londres, Steven Chang explique qu’il avait l’impression d’avoir été affecté à une position taillée sur mesure.

Ayant été « assistant-réalisateur » pendant 4 ans dans le cadre des Super Series de badminton à Paris et les championnats du monde de badminton Paris 2010, il connaît la plupart des joueurs, des joueuses et des entraîneurs. Ce qui a beaucoup facilité sa tâche en tant que supervisor en zone mixte.

« Notre rôle consiste à amener les joueurs vers tel ou tel journaliste qui souhaite les interroger. Ce n’est pas toujours facile car ils ont déjà passé quelques minutes auprès des télés qui ont la priorité. Les bénévoles que je dois former doivent aussi m’aider dans cette tâche. Il ne faut pas penser que quelqu’un qui vient de gagner s’arrêterait automatiquement. Il est peut-être déjà dans son prochain match et peut refuser de s’arrêter. »
Steven Chang est marié à Dominique. Il est père d’une fille et d’un garçon.