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St Géran Hotel : mécontents, les licenciés annoncent trois jours de manifestations

10 juin 2013, 16:01

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St Géran Hotel : mécontents, les licenciés  annoncent trois jours de manifestations
Voilà cinq mois qu’ils n’arrêtent pas d’alerter sur leur sort. De demander l’intervention des autorités, notamment du ministre Shakeel Mohamed. Ces licenciés de l’hôtel St-Géran annoncent, cette fois, une manifestation, trois jours durant, sur la plage de Belle-Mare le 13 juin prochain.  
 
 
Une énième conférence de presse pour ces 18 licenciés de l’hôtel St-Géran. Ils avaient été mis à la porte pour des raisons économiques en janvier dernier. Depuis, ils se sont engagés dans un bras de fer avec la direction. Hier, lundi 10 juin, ils ont une fois de plus souligné qu’ils sont en présence d’une offre «indécente». Celle d’une compensation d’un mois de salaire par année de service. Eux, réclament trois mois. 
 
Leurs arguments : l’établissement hôtelier peut payer car le propriétaire a fait d’énormes investissements à l’étranger. Mais aussi le fait que des travailleurs étrangers au sein de l’hôtel seraient grassement payés. Ils comptent ainsi alerter sur leur situation à travers trois jours de manifestations sur la plage de Belle-Mare le 13 juin prochain. 
 
Parmi ces 18 licenciés, certains comptent plus de 35 années de service au sein de l’hôtel. Bob Choolun, ancien président du conseil de Moka Flacq, également un des licenciés, réitère, lui, son souhait que le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, agisse au plus vite. Cela, car en avril 2013, ce dernier avait sévèrement critiqué la direction de l’hôtel. Il avait alors dit ne pas comprendre ces raisons économiques qui ont poussé les directeurs à licencier le personnel et épargner les hauts cadres de l’établissement hôtelier. «Si cette raison était fondée, tout le monde aurait dû être touché. On ne licencie pas des gens qui comptent plus d’une trentaine d’années de services de cette manière !» avait-il notamment souligné. Et le ministre du Travail avait même menacé de révoquer le permis de travail des étrangers employés par l’hôtel. 
 
Cependant, jusqu’ic, les multiples plaintes portées au ministère du Travail n’ont abouti à rien. Tandis qu’Atma Shanto, le représentant syndical des licenciés, avait participé à une réunion avec ce même ministère pour faire connaître leur position quant au quantum de compensation. Mais l’affaire est toujours en suspens.