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Sri Lanka: Les premiers décomptes donnent le président Rajapaksa vainqueur

27 janvier 2010, 00:00

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Sri Lanka: Les premiers décomptes donnent le président Rajapaksa vainqueur

Les premiers décomptes disponibles mercredi au Sri Lanka après la fermeture des bureaux de vote donnaient le président sortant Mahinda Rajapaksa vainqueur de l''''élection présidentielle.

Par ailleurs, l''armée encerclait l''hôtel de Colombo où se trouve M. Fonseka, par mesure de précaution selon un porte-parole.

Les premiers décomptes sont très lacunaires: M. Rajapaksa était dans un premier temps crédité de 1 125 297 voix, et son principal adversaire Sarath Fonseka de 752 850 voix, mais il reste des millions de votes à dépouiller.
Le Sri Lanka compte environ 14 millions de votants, et la participation totale a été de 70%

Les médias locaux se faisaient l''écho de cette course en tête de M. Rajapaksa. Le ministre de l''Information Anura Priyadarshana Yapa a pour sa part déclaré sur une chaîne de télévision nationale que le président en exercice "se dirigeait vers une victoire historique".

Alors que l''élection s''était déroulée jusqu''alors sans incident majeur, l''armée a procédé à l''encerclement de l''hôtel Cinnamon Grand Lake de Colombo, où se trouve M. Fonseka.

Il s''y trouve avec 400 personnes, dont des déserteurs, selon Udaya Nanayakkara, porte-parole de l''armée, qui parlait d''une mesure de précaution.

"Nous ne savons pas quels sont les motifs de ces gens et par mesure de précaution nous avons encerclé l''hôtel. Les gens qui y entrent et qui en sortent sont soumis à contrôle", a-t-il détaillé.

Certains défenseurs des droits civiques estiment par ailleurs que le président sortant a exploité indûment les ressources de l''Etat, en monopolisant par exemple l''antenne des médias nationaux.

M. Fonseka, principal adversaire du président, a déclaré qu''il n''avait pas été autorisé à voter en raison de l''absence de son nom sur les listes électorales, signe de possibles irrégularités. La commission électorale a affirmé que cela n''affecterait pas sa candidature.

Cette présidentielle se tient tout juste huit mois après la fin d''un quart de siècle de guerre contre les Tigres de libération de l''Eelam Tamoul (LTTE) rebelles.

Les deux principaux candidats sont tous deux considérés comme artisans de la victoire.