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Souillac : Huit collégiens hospitalisés après avoir consommé du datura

5 mai 2011, 00:00

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Souillac : Huit collégiens hospitalisés après avoir consommé du datura

La police de Souillac a initié une enquête, hier mercredi 4 mai, après que huit collégiens ont été empoisonnés, après avoir bu un liquide à base de jus de tamarin et de datura, aussi appelé boule piquante.

La «boule piquante» aurait les mêmes effets que le cannabis. C’est ce qu’explique l’ancien chef du service médico-légal de la police, le Dr Satish Boolell. Ce produit végétal est d’actualité, ce mercredi 4 mai, après que huit collégiens d’un collège privé de Souillac, âgés entre 12 et 13 ans, ont consommé des extraits de cette plante hallucinogène.

Ils ont en effet bu une boisson contenant du datura, communément appelé «boule piquante». Selon les dires de la rectrice de l’établissement scolaire, un homme leur a offert du jus de tamarin à l’entrée de l’école, avant les heures de classe.

Peu de temps après, les premiers signes se sont manifestés. Certains ont commencé à vomir tandis que d’autres étaient dans un état second. « A la fin de la première période, les enseignants m’ont informée que des élèves étaient malades en classe. Ils avaient de la nausée et souffraient de maux de tête. Lorsqu’ils ont été présentés à mon bureau, ils parlaient de façon étrange et ce qu’ils disaient n’avait aucun sens », a confié la rectrice du collège à Radio One, le mercredi 4 mai. Elle affirme que les collégiens avaient un comportement agressif.

« Ils ne reconnaissaient ni moi, ni les professeurs », raconte la rectrice. Les huit collégiens ont aussitôt été transportés à l’hôpital Jawaharlal-Nehru, à Rose-Belle, pour recevoir les premiers soins. Après avoir vainement entamé le dialogue avec ses élèves, la rectrice a rencontré les parents. « Il s’avère qu’ils ont consommé du jus tamarin, offert par un inconnu à l’entrée de l’école. Nous comptons, nous aussi, faire une enquête pour découvrir de qui il s’agit », indique-t-elle.

Dans l’après-midi, à l’hôpital, ces collégiens se sont montrés particulièrement agressifs. Les infirmiers ont finalement pu les maîtriser. La police de Souillac, pour sa part, poursuit son enquête afin de retrouver ce mystérieux individu qui a remis la boisson aux adolescents. « Il est inacceptable qu’un inconnu se permette de venir offrir des boissons gratuitement aux élèves », s’insurge la rectrice.

Le dimanche 6 mars, cinq enfants, âgés entre quatre et huit ans, avaient été admis à l’hôpital Jawaharlal-Nehru, après qu’ils ont consommé une boisson qui contenait le même hallucinogène. Ils se sont retrouvés dans un état second après avoir bu le liquide, qu’ils croyaient être un jus de fruit et qui leur avait été offerte par une voisine.