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Sithanen: «Les firmes chinoises de Jing Fei ne seront pas exemptées de Corporate tax»

20 octobre 2009, 00:00

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Sithanen: «Les firmes chinoises de Jing Fei ne seront pas exemptées de Corporate tax»

C’est ce qu’a répondu le vice-Premier ministre et ministre des Finances à une question du député  du Mouvement Militant Mauricien (MMM), Ajay Gunness, lors de la séance parlementaire du 20 octobre.

Le projet Jing Fei (ex Tianli) continue de déchainer les passions au Parlement. Et Rama Sithanen est la cible de toutes les missives de l’opposition. Il a, cependant, tenu à clarifier certains points. Cela, malgré une clause de confidentialité qui est présente dans le contrat liant les firmes impliquées dans le projet Jing Fei et le gouvernement mauricien. «Cette clause existe, mais je peux répondre à vos questions», déclare-t-il au député de l’opposition. «Les firmes chinoises ne seront pas exemptés de Corporate tax. Elles ont certes bénéficié de plusieurs avantages concernant l’obtention des terres, ainsi que d’autres facilités, mais il ne faut pas oublier qu’elles investissent plus de 750 000 millions de US dollars dans ce projet», explique Rama Sithanen.

Interrogé au sujet des autres facilités dont les firmes chinoises ont bénéficié, Rama Sithanen cite la fourniture des services d’utilités publiques tels que les routes, l’eau, l’énergie, la télécommunication et les égouts. «Mais c’est toute une région qui bénéficiera de ces utilités publiques. Et on attend aussi un retour sur investissement», affirme le ministre.

Il explique aussi que plusieurs pays africains ont offert plus d’avantages aux entreprises chinoises tels que des terres gratuites, entre autres, mais que c’est Maurice que les promoteurs du projet ont choisi. C’est un des arguments avancés par le ministre pour justifier les dépenses, dont celles de l’amélioration des routes qui s’élèvent à Rs 171 millions.

Par ailleurs, le leader de l’opposition Paul Bérenger a également interrogé Rama Sithanen au sujet des matières premières qui seront utilisées par les firmes chinoises pour la construction de cette ville. «Les compagnies mauriciennes pourront-elles fournir du sable ou des macadams, par exemple», demande le leader de l’opposition. La réponse de Rama Sithanen a été brève et n’a pas manqué de faire rire l’hémicycle. «Nous parlons ici d’un projet de plus de 500 hectares. Je doute que les entreprises mauriciennes puissent satisfaire la demande.»