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Shalini Soopramanien fait régner la justice à New York

17 décembre 2012, 00:00

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Shalini Soopramanien fait régner la justice à New York

Au pays de l’Oncle Sam, au milieu des gratte-ciel, Shalini Soopramanien, 25 ans, s’est bâti une solide réputation. La jeune femme compte parmi les rares Mauriciens à avoir été admis au barreau new-yorkais.

Si le succès est une affaire de famille et la persévérance inscrite dans ses gènes, sa réussite, l’avocate la doit également au soutien de ses proches. Chez Shalini, beauté et intelligence font bon ménage. Derrière son air fragile, son teint diaphane, ses cheveux de jais et son sourire désarmant, se cache une dame de fer.

Le parcours hors du commun de cette benjamine d’une fratrie de trois démarre en Angleterre, plus précisément au King’s College London et à l’University College London, où elle complète ses études de droit. Licence et maîtrise en poche, elle est admise en tant qu’avocate au New York Third Judicial Department, le 20 janvier 2011.

Direction ensuite le Graduate Institute, à Genève, en Suisse, où elle décroche un Master of Laws, en septembre 2011.

Ses études portent sur l’arbitrage dans plusieurs domaines, dont celui du commerce, de l’investissement, de la loi publique internationale et de la résolution des litiges au sein de l’Organisation mondiale du commerce. La jeune femme décide par la suite de se spécialiser dans l’arbitrage.

Le travail assidu de Shalini Soopramanien lui rapporte une note de six sur six, pour sa dissertation intitulée «Gauging the Tension Between Finality and Fairness in Arbitration : An Assessment of the Scope and Limits of  «Correction» and «Interpretation» of Final Awards». Shalini opte ensuite pour un poste au sein de l’American Arbitration Association.

Elle y occupe les fonctions de Case Manager pour le compte de l’International Centre for Dispute Resolution. En quoi consiste son rôle ? A gérer les dossiers devant servir dans le cadre d’un recours à l’arbitrage.

«Si je devais choisir une autre position professionnelle plus tard, je souhaiterai exercer comme juriste et représenter les parties impliquées dans une procédure d’arbitrage», confie la jeune femme.

Car, de l’ambition, l’envie de viser toujours plus haut, Shalini en a autant que ses proches. Une qualité transmise, sans nul doute, par son père, Rajen. Ce dernier, ancien lauréat du collège Royal de Port- Louis, était juriste au Parquet, puis magistrat, avant qu’il n’embrasse une carrière internationale au sein de la Banque africaine de développement et la Banque mondiale. Depuis 23 ans, il est installé à Washington, où il coule des jours heureux en compagnie de son épouse Sushila.

Les Etats-Unis semblent attirer les Soopramanien.

Lindsay PROSPER