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Scandale à la Police Welfare Association : deux constables arrêtés

23 décembre 2010, 00:00

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Scandale à la Police Welfare Association : deux constables arrêtés

Deux autres membres de la PWA ont été arrêtés pour avoir bénéficié d’un prêt contracté par une tierce personne. Une vingtaine d’arrestations doivent suivre.

Six mois après que le commissaire de police eut décidé de prendre le taureau par les cornes concernant les scandales liés à la gestion de la Police Welfare Association (PWA), l’enquête du Central CID commence à porter ses fruits. Deux autres officiers de police ont été appréhendés dans la journée d’aujourd’hui, jeudi 23 décembre relativement à l’affaire de prêts fictifs.

Les constables Mewan et Ramdony ont été entendus pour avoir bénéficié d’un prêt contracté par un planton de la force policière. Celui-ci avait sollicité ce prêt de la PWA en son nom personnel. Au final, l’argent avait été transféré sur les comptes en banque de ces deux policiers.

L’officier Mewan, qui vient de prendre sa retraite, et son collègue Ramdony vont être traduits en cour de Port-Louis sous une accusation provisoire de complot. Au moins une vingtaine d’arrestations devraient intervenir concernant ce scandale des prêts détournés.

Cette double arrestation intervient à peine une semaine après celle de Satish Buljeeawon et de Veniagare Chedembrum-Pillay, deux membres élus au comité de gestion de la PWA. Ces derniers ont été arrêtés pour n’avoir pas respecté les procédures concernant l’achat d’un terrain au coût de Rs 25 millions de roupies à Port-Louis, en face des Casernes Centrales.

Ces deux officiers ont été priés, dès le mois de juin, de ne plus s’occuper de tout ce qui touche à l’administration de la PWA, tout comme les officiers Bhagmath, Mandharry, Ramdhany et Rampersad. Le ménage s’est opéré après les allégations lancées à la pelle lors des élections pour les sièges au sein du comité de gestion de la PWA.

Le contentieux portait sur le fait que seuls cinq individus sans grande expérience des finances géraient un fond de Rs 700 millions. Au plus fort des allégations, un audit trail a été réclamé, de même qu’une enquête sur l’achat du terrain dans la capitale ainsi que d’un second terrain au coût de Rs 7 millions à Péreybère.

Ces officiers ayant plié bagages, un expert indépendant a été mandaté par les Casernes Centrales à vérifier les comptes.