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Sabriyah Jamalkhan : A la tête de Technokratz

13 mars 2013, 12:57

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Sabriyah Jamalkhan : A la tête de Technokratz

Le groupe de deejaying fête ses 10 ans de carrière. Sabriyah Jamalkhan, à la tête de Technokratz répond à nos questions.
 

Vous avez passé 10 années à faire de la musique et à animer des soirées. Qu’est- ce que cela représente pour Technokratz ?

Nous sommes très satisfaits d’avoir pu tenir 10 années dans le monde du deejaying et d’avoir pu organiser des soirées dans les plus grands clubs de l’île. Nous avons également pu promouvoir de nouveaux deejays sur la scène musicale.

Quel a été votre plus grand défi ?

Notre plus grand défi remonte à 2009 où nous avons organisé une quinzaine de soirées dans plusieurs boîtes de nuit à travers l’île pendant un mois. Nous avions également eu l’occasion de côtoyer des deejays internationaux dont Simon Kokkin aka Simon Kaind ( S. A), Roman Slobozhankin aka Juso ( Russie ) et Eldar aliev ( Russie) qui travaillent désormais avec nous.

Le monde du deejaying a-t-il changé en dix ans ?

Enormément, le style de musique et la technologie ont évolué. C’est maintenant plus difficile de plaire à tout le monde.

Le défi d’hier est- il toujours d’actualité de nos jours ?

Hier, il fallait se faire connaître. Aujourd’hui, on s’est fait un nom dans le monde de la nitelife et les portes s’ouvrent plus facilement.

Le monde de la musique est en constante évolution. Comment faites vous pour maintenir le niveau et perdurer dans cet univers ?


On est constamment à l’écoute des fans. Les deejays s’adonnent à beaucoup de recherche autant en ce qu’il s’agit de la musique commerciale que l’ underground . Ceci est fait grâce à l’Internet et au travers d’échanges d’idées entre les deejays mauriciens et internationaux.

La crise financière affecte-t-elle le deejaying ?

Oui et non. Les personnes qui ont une passion pour la musique continuent à être au rendez- vous. D’autres choisissent leur soirée et se sacrifient pour y aller.

Est-ce que le deejaying fait vivre son monde ?

A Maurice, ce n’est pas le cas. La plupart des deejays doivent avoir un boulot stable pour subvenir à leur besoin. Faire du deejaying est plus une question de passion.

Quelles sont les qualités qu’il faut avoir pour être un bon deejay ?

Il faut d’abord être un passionné de musique. Il faut aussi avoir une bonne maîtrise du matériel à utiliser et pouvoir s’adapter aux différents styles de musique pour plaire au public. C’est un métier ouvert à ceux qui ont une bonne connaissance musicale et du public.

Des projets pour l’avenir …

On espère organiser plusieurs soirées et former d’autres nouveaux deejays. Quatre de nos deejays notamment Alan B, Dj Cutz, Gothika et Dj Wad comptent lancer leurs singles. Nous sommes en pourparlers pour que nos deejays puissent donner des prestations à l’étranger notamment en Norvège et en Russie.

Un souhait ?

Disposer de notre propre club et voir nos deejays jouer dans de grosses soirées à l’étranger.