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Rashid Imrith réclame l’implémentation du rapport du Pay Research Bureau d’ici juillet 2011

23 novembre 2010, 00:00

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Rashid Imrith réclame l’implémentation du rapport du Pay Research Bureau d’ici juillet 2011

La Government General Services Union (GGSU) demande la mise à exécution des mesures du rapport du Pay Research Bureau (PRB) d’ici le 1er juillet 2011. D’ailleurs le syndicat projette d’envoyer une lettre officielle au Premier ministre et au ministre des Finances pour formuler une requête en ce sens.

La GGSU a tenu un point de presse, ce mardi 23 novembre, à son siège, au Jade Court, Port-Louis, pour faire ressortir son mécontentement «face à l’indifférence du ministre des Finances», dans son budget 2011, quant à la date de publication du rapport du PRB.

«Nous avions fait une demande pré-budgétaire au ministre des Finances et nous nous attendions à ce qu’il mentionne la date de publication du rapport. Mais il n’a rien dit dans son budget 2011», lance Rashid Imrith.

Selon ce mouvement syndical, la mise en vigueur en juillet de l’année prochaine du rapport sera à l’avantage du gouvernement également.

«Pour le gouvernement, si le rapport est publié et mis en pratique en juillet, cela coûtera moins cher, avec le réajustement des salaires des fonctionnaires. De plus, pour la fonction publique, cela permettra une révision de la structure», affirme le syndicaliste.

Le rapport du PRB paraît tous les 5 ans. Le dernier rapport a été soumis en juillet 2008 et les syndicalistes de la GGSU affirment que le prochain rapport pourrait être publié en 2011 puisque sa préparation a été entamée depuis début 2009.

La lettre de demande sera envoyée au Premier ministre et au ministre des Finances d’ici ce vendredi 26 novembre. Les syndicalistes s’attendent à une réponse positive du gouvernement.

Par ailleurs, le mouvement syndical a également manifesté son désaccord face à la décision de Pravind Jugnauth de déléguer les pouvoirs du Public Service Commission (PSC) aux cadres du ministère. Le ministre des finances l’a annoncé dans son budget.

«Si nous adoptons cette mesure, cela voudra dire que les cadres du ministère seront chargés d’accorder des promotions ou des emplois. Or, ce n’est pas démocratique et va à l’encontre de la bonne gouvernance et favorisera la corruption. Il faudrait plutôt renforcer les ressources humaines au sein de la PSC», déclare le syndicaliste.