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Ramgoolam critique l’opposition et plaide pour la révision des pouvoirs présidentiels

17 avril 2012, 00:00

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Ramgoolam critique l’opposition et plaide pour la révision des pouvoirs présidentiels

Le Premier ministre n’a pas manqué d’adresser plusieurs piques à l’encontre de l’opposition à l’issue de la cérémonie de la présentation du discours programme 2012-2015.

Selon Navin Ramgoolam c’est grâce à son gouvernement que le pays a pu sortir du « précipice ». Il est aussi d’avis qu’il est grand temps de revoir les pouvoirs du président.

Le Premier ministre n’est pas passé par quatre chemins pour faire comprendre qu’il y a un monde de différence entre son gouvernement est celui de 2000-2005, sous l’ère de Paul Bérenger.

Interrogé par la presse à l’issue de la cérémonie de la présentation du discours programme 2012-2015, le lundi 16 avril, au Sir Harilall Vaghjee Hall, Navin Ramgoolam a évoqué les efforts de son gouvernement pour sortir le pays du « précipice ».

Navin Ramgoolam est remonté jusqu’en 2005 pour prouver l’effort de son gouvernement. « Lorsque je suis arrivé au pouvoir en 2005, le pays était dans un précipice. Les indicateurs économiques démontraient que nous étions dans le rouge », a-t-il indiqué.

Il a d’ailleurs repris les propos de Paul Bérenger qui était alors Premier ministre. « Il avait déclaré que la situation est dramatique et sans précédent et que nous sommes en l’état d’urgence économique. Toutefois, nous avons su apporter les réformes nécessaires et sortir le pays du gouffre », a-t-il affirmé. Rappelons que les membres de l’opposition n’ont pas assisté à la présentation du discours-programme.

Le Premier ministre a aussi commenté le chapitre cinq du discours programme, qui fait mention de l’intention du gouvernement de revoir les pouvoirs du président de la République. « Il nous faut un président capable de respecter les institutions. Lorsqu’un président est nommé par le Premier ministre, il lui faut être responsable », a-t-il avancé.

A une question de la presse pour savoir s’il souhaitait voir un président élu au suffrage universel, Navin Ramgoolam n’a pas voulu faire davantage de commentaires.

Le ministre des Finances, Xavier-Luc Duval s’est lui contenté de dire que c’est un programme « très ambitieux » et qu’il est persuadé que la National Strategic Transformation Commission apportera un changement radical à l’économie.

D’autres parlementaires ont également fait ressortir leur appréciation du discours-programme. Pour le ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, Tassarajen Pillay Chedumbrum, « le pays est bien parti pour faire des TIC un des piliers principaux de l’économie ».

Commentant les développements qui ont lieu dans le secteur de la recherche, le ministre de l’Enseignement supérieur, Rajesh Jeetah, soutient que « davantage d’accent sera mis dans ce domaine ».

Shakeel Mohamed, ministre du Travail et des Relations industrielles, avance, pour sa part, que les amendements aux lois du Travail arrivent très prochainement. Il précise que le High Powered Committee présidé par le vice-Premier ministre Rashid Beebeejaun, se penchera, à nouveau, sur ce dossier ce mardi 17 avril.

Le député Cehl Meeah indique, pour sa part, qu’il veillera à ce que toutes ces mesures soient concrétisées. Il indique qu’il est désireux de travailler avec le Premier ministre pour faire avancer les choses.

Les travaux parlementaires reprendront le 8 mai prochain.