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Ramassage d’ordures : Le strict minimum assuré à Port-Louis et Curepipe

3 janvier 2012, 00:00

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Ramassage d’ordures : Le strict minimum assuré à Port-Louis et Curepipe

Certains quartiers de plusieurs régions de l’île se plaignent que les ordures n’aient pas été enlevées depuis le jeudi 29 décembre. Les mairies ont pris les devants. A Quatre-Bornes, Vacoas/Phoenix et Beau-Bassin Rose-Hill, le problème semble moins épineux.

Les villes ont pris le taureau par les cornes concernant les ordures. Les cinq maires de l’île ont mis du personnel additionnel sur le terrain, certains quartiers n’ayant pas été nettoyés depuis plusieurs jours.

La cause de l’accumulation d’ordures : certains contracteurs privés n’ont pas joué le jeu. Ce qui a contraint les municipalités à faire appel à des camions de particuliers pour suppléer leurs effectifs réduits durant cette période.

A Curepipe les éboueurs de la mairie ont tous travaillé le 31 décembre et le 1er janvier. « Les employés étaient à pied d’œuvre depuis très tôt le matin. Mais les compagnies privées n’ont pas respecté leurs engagements dans certains quartiers. Cela a causé beaucoup de désagrément. Le ramassage s’est fait tard » explique, le maire de Curepipe, Sunil Beedassy, à lexpress.mu.

Mêmes difficultés à Port-Louis : certaines voies principales de la capitale n’ont pas été nettoyées, tout comme certaines zones de la périphérie comme Bell Village. Mais les éboueurs se sont mobilisés ce lundi 2 janvier pour déblayer, par exemple, la rue Magon, Plaine-Verte. « Il a fallu 20 à 25 camions pour enlever les ordures dans cette région. Les équipes ont eu fort à faire. Mais dans l’ensemble, le service revient à la normale dès ce mardi » affirme le lord-maire, Mamade Khodabaccus.

A Quatre Bornes, les choses sont moins compliquées. « La route St-Jean et certains quartiers sont propres. Près de la foire, le nettoyage se fait dès après la fermeture », précise Ariane Oxenham, maire de la ville des fleurs. Le camion de ramassage d’ordure passe trois fois la semaine. L’horaire a été respecté, assure-t-elle.

Aux villes sœurs, le service était normal. « Une équipe d’éboueurs a travaillé d’arrache-pied samedi et dimanche. Le travail a été bien fait », souligne Norbert Froget, premier magistrat de Beau-Bassin/Rose-Hill.

A Vacoas/Phoenix, il n’y a eu aucune doléance formulée auprès de la mairie. « Nos camions assurent à 100 % le service de ramassage d’ordures. Je me suis rendu sur le terrain avec eux pour voir comment le travail a été fait. Je suis satisfait du travail abattu », déclare le maire de Vacoas-Phoenix, Noorani Allybocus.