Publicité

Proche-Orient : Maintien d''un dialogue israélo-palestinien indirect

2 octobre 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Les dirigeants palestinien et israélien ont accepté de maintenir un dialogue indirect sur les moyens de sortir d''''une impasse menaçant les négociations de paix, a déclaré vendredi l''émissaire américain George Mitchell.

George Mitchell a fait pendant deux jours la navette entre Jérusalem et Ramallah pour sauver le dialogue direct engagé le 2 septembre à l''initiative du président Barack Obama. Il  a d''abord rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, puis le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie

"Tant le président que le Premier ministre sont convenus de la poursuite de nos discussions afin d''aller de l''avant dans ce processus vers ce qui est notre objectif commun: la conclusion d''une paix globale au Proche-Orient", a dit l''émissaire américain à des journalistes à Ramallah.

Pendant ce temps, les diplomaties occidentale et arabe recherchaient une formule pour sortir de la crise qui a éclaté cette semaine à l''expiration d''un moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie.
Mahmoud Abbas a menacé de se retirer des discussions si Israël ne prolonge pas son moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies juives de Cisjordanie occupée, venu à expiration le 26 septembre. Mais il a dit qu''il ne prendrait aucune décision définitive avant une réunion de la Ligue arabe consacrée à cette question, la semaine prochaine au Caire.

La réunion du comité de suivi de la Ligue sur le processus de paix devait se tenir le 4 octobre mais l''Egypte, proche alliée des Etats-Unis, a demandé à ses partenaires de la reporter au 8 octobre afin de donner à George Mitchell davantage de temps pour tenter de trouver une solution.

Benjamin Netanyahu refuse de prolonger le moratoire.  Il a sans doute  peur de perdre le pouvoir s''il va trop loin dans ses négociations avec  les Palestiniens, face à sa coalition dominée par des formations favorables à la colonisation, y compris le Likoud, son propre parti.

Source Reuters