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Proche-Orient: Clinton critique le plan français

7 juin 2011, 00:00

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Proche-Orient: Clinton critique le plan français

La secrétaire d''''Etat américaine Hillary Clinton s''est montrée réservée lundi face à la proposition française de réunir à Paris des négociateurs israéliens et palestiniens qui, selon elle, ne sont actuellement pas prêts à se parler.

«Actuellement, nous sommes toujours dans l''expectative parce qu''aucune des deux parties n''a encore donné d''assurances sur sa disposition à reprendre les négociations», a dit Clinton à des journalistes à l''issue d''une rencontre avec Juppé. Elle a ajouté qu''il ne serait «pas productif» d''organiser une réunion maintenant.

Pour Hillary Clinton,  il doit y avoir une reprise des négociations, ce qui demandera une grande force de persuasion et beaucoup de travail préliminaire pour mettre en place une rencontre productive entre les parties. En ce moment, Washington préfère «attendre et voir», a-t-elle dit.

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a proposé la semaine dernière d''accueillir fin juin ou début juillet à Paris les négociateurs palestinien et israélien pour tenter de relancer le processus de paix. Alain Juppé explique  que Paris avait pris cette initiative pour tenter d''empêcher la situation de s''aggraver en septembre, lorsque le président palestinien Mahmoud Abbas tentera d''obtenir la reconnaissance de l''Etat palestinien aux Nations unies. «Nous avons le sentiment que si rien ne se passe avant septembre, la situation sera difficile pour tout le monde», a dit le ministre français des Affaires étrangères. Les pourparlers de paix directs ont capoté en septembre dernier en raison du refus du gouvernement de coalition israélien de suspendre les activités de colonisation juive, dont les Palestiniens avaient fait un préalable avant toute discussion sur un futur accord de paix cette année.

Grande-Bretagne : le GM prêt à durcir le droit de grève
Le gouvernement britannique est prêt à durcir le droit de grève si les syndicats répliquent à sa politique d''austérité par un mouvement social, a prévenu hier le ministre des Entreprises, Vince Cable.

Le plan de rigueur dévoilé par le gouvernement prévoit une réduction des dépenses publiques de 91 milliards d''euros sur quatre ans. Ce tour de vis pourrait se traduire par la disparition de plus de 300 000 emplois et une baisse des pensions de retraite. Face à cette menace, des syndicats de la fonction publique menacent d''appeler à faire grève le 30juin.

Rappelant que les journées perdues pour cause de grève étaient retombées à leur plus bas niveau depuis les années 1930, le ministre centriste a également déclaré que «sur cette base, et à condition que cette tendance se poursuive, il n''y a nulle contrainte à changer la loi sur le droit de grève. Cependant, si cela devait changer et si des grèves devaient infliger des dégâts sérieux à notre tissu économique et social, la pression nous poussant à agir s''accentuerait. »