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Premières réactions prudentes après la mort de Kim Jong-il

19 décembre 2011, 00:00

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Premières réactions prudentes après la mort de Kim Jong-il

Premières réactions, prudentes, après le décès du leader nord-coréen, Kim Jong-il. La Chine voisine a exprimé, lundi 19 décembre, ses "profondes condoléances" à son allié nord-coréen.


Le Japon, autre acteur-clé de la région, s''''est exprimé sans attendre, faisant part, lui aussi, de ses condoléances. Une déclaration plus surprenante que celle du pouvoir chinois, rare allié de la Corée du Nord. Les deux pays n''ont, en effet, jamais entretenu de relations diplomatiques et leurs rapports sont tendus voire hostiles. C''est pourquoi "le gouvernement japonais espère que cette situation ne va pas avoir de conséquences négatives sur la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne", a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais.

"LE SUMMUM DU MAL"

Du côté américain et sud-coréen, les premières réactions sont tombées rapidement. Le président américain, Barack Obama, s''est entretenu par téléphone, lundi, avec son homologue sud-coréen, Lee Myung-bak. Il "a réaffirmé la force de l''engagement des Etats-Unis pour assurer la stabilité de la péninsule coréenne et la sécurité de notre proche allié, la République coréenne", selon une déclaration de la Maison Blanche.

Les Etats-Unis surveillent, en effet, "de près" les informations sur la mort du dirigeant nord-coréen. Si l''exécutif américain est resté prudent et n''a pas communiqué dans l''immédiat sur le fond, un élu républicain à la Chambre des représentants a estimé que le président décédé représentait "le summum du Mal" et a espéré que sa mort ouvrirait un nouveau chapitre pour la Corée du Nord.

Un ancien porte-parole du département d''Etat sous Hillary Clinton, Philip Crowley, a, pour sa part, mis en garde contre les possibles dangers qui pourraient guetter les Etats-Unis et leurs alliés avec l''arrivée au pouvoir de Kim Jong-un. "Il pourrait y avoir des provocations []de la part du régime] pendant un certain temps alors qu''il essaiera de faire ses preuves", a-t-il dit du jeune successeur, désormais à la tête d''une puissance nucléaire.

(Sources : LeMonde.fr/AFP)

LeMonde.fr/AFP