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Prateik Babbar : Telle mere, tel fils

14 avril 2011, 00:00

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Prateik Babbar : Telle mere, tel fils

Il a surpris dans «Jaane Tu Ya… Jaane Na». Et crevé l’écran dans «Dhobi Ghat». Avec «Dum Maaro Dum», dont la sortie en salles est prévue pour le 22 avril, Prateik Babbar devrait confi rmer son talent. Si besoin est…

Appelez-le Prateik. «Savez-vous que Prateik veut dire symbole ? Donc, en quelque sorte, je suis le symbole de ma mère, Smita Patil…» analyse, pensif, le jeune acteur. Mais, au contraire de son actrice de mère, lui voulait devenir chanteur. Ses cheveux longs dans Jaane Tu ya… Jaane Na, «c’était en hommage à Bob Marley», confie le jeune homme. Avant d’ajouter : «En fait, Amit (NdlR, Amit Mahant, le frère d’Aditi – Genelia D’Souza) c’était moi, je ne jouais pas.»

Non conformiste, irrévérencieux, créatif… autant d’adjectifs pour décrire Amit Mahant. Autant d’adjectifs qui ne lèvent qu’un pan du mystère Prateik Babbar.

Que dire de lui qu’il ne veuille dévoiler ? Sa mère, Smita Patil, est morte deux semaines après sa naissance. Ce drame le marquera à vie. D’autant plus que son père, Raj Babbar, choisira alors de retourner vivre avec sa première femme, Nadira, le laissant aux soins de ses grandsparents maternels…

Depuis, Prateik, 24 ans, leur voue un amour sans bornes. Surtout à sa grandmère. «A mes yeux, elle est ma vraie maman parce que c’est elle qui m’a élevé», dit simplement Prateik. Et de confier, «Petit, j’en avais marre d’entendre parler de Smita Patil… Je ne la connaissais qu’à travers les yeux des autres, je ne voulais même pas voir ses films…»

Prateik, un écorché vif ? On pourrait le penser. Devenir acteur, une façon d’exorciser sa douleur ? A ses débuts dans Jaane Tu Ya… Jaane Na, le jeune homme déclarait que «la possibilité d’être quelqu’un d’autre, d’être dans la peau d’un autre, m’intéresse vraiment». Pourtant, s’empresse-t-il de préciser, «je n’ai jamais voulu être acteur, du moins jusqu’à tout récemment».

En fait, c’est lorsqu’il était en stage chez Prahlad Kakkar, gourou du monde de la publicité en Inde – «Je voulais faire quelque chose de constructif et ne plus perdre mon temps à ne rien faire» –, qu’il a tapé dans l’oeil de Pakhi, l’épouse d’Abbas Tyrewala. Ainsi débutait l’aventure Jaane Tu Ya… Jaane Na. Depuis, le tout Bollywood a, semblet-il, adopté Prateik Babbar. Ce qu’on lui souhaite : que son étoile brille autant sinon plus que celle de Smita Patil.

Stéphanie TECHER
(Source : l’express & moi)

Stphanie TECHER