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Présidentielle américaine : Obama accumule les meetings et demande aux électeurs de lui faire confiance

24 octobre 2012, 00:00

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Présidentielle américaine : Obama accumule les meetings et demande aux électeurs de lui faire confiance

Devant près de 11 000 personnes à Delray Beach, en Floride, Barack Obama a tenu le premier de deux meetings prévus mardi 23 octobre. Il se rendra ensuite dans un autre Etat crucial, l’Ohio, pour une deuxième réunion électorale avec le vice-président, Joe Biden. Mercredi, sa tournée prendra l’allure d’un marathon, avec des étapes prévues dans l’Iowa, le Colorado et le Nevada, et même en Californie, où il participera à une émission télévisée.

Le président sortant a ressorti une ligne d’attaque désormais familière contre son rival, consistant à rappeler qu’il a oublié ce qu’il avait promis, notamment pendant les primaires républicaines. « Nous avons découvert cette maladie, la Romnésie. Nous avons vécu une poussée de cette maladie hier soir… C’était de la Romnésie de niveau trois », a rigolé M. Obama, avant d’énumérer les contradictions de son rival en matière diplomatique, mais également et surtout en économie.

« Il n’y a pas d’élément plus déterminant dans une campagne présidentielle que la confiance. Vous me connaissez, vous savez que je dis ce que je pense et que je pense ce que je dis », a-t-il poursuivi. Alors que les républicains soulignent que le président sortant n’a pas présenté de programme concret pour un éventuel deuxième mandat, la campagne démocrate a dévoilé, à moins de quinze jours du scrutin, un « projet pour les Etats-Unis », destiné à « continuer à faire aller les Etats-Unis de l’avant et rétablir la sécurité économique de la classe moyenne, un nouveau patriotisme économique », et qui reprend plusieurs propositions déjà formulées par le président.

Ce plan appelle à investir dans l’éducation, le secteur manufacturier et les sources d’énergie américaines. Il défend une réduction des déficits via un rééquilibrage de la fiscalité, demandant aux plus riches de payer davantage, et vante une fin de l’engagement américain en Afghanistan comme une occasion de "reconstruire notre pays".

Les deux candidats sont dans un mouchoir de poche dans la plupart des sondages nationaux, même si le dirigeant sortant conserve une avance dans plusieurs Etats-clés où M. Romney doit triompher s’il veut espérer s’installer à la Maison Blanche.

(Source: © Le Monde)