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Port-Louis: le sort des marchands ambulants livré à une décision d’Anil Bachoo

18 janvier 2013, 00:00

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Port-Louis: le sort des marchands ambulants livré à une décision d’Anil Bachoo

Une réponse décisive est attendue du ministre Anil Bachoo sur le plan de relogement des marchands ambulants. Le lord maire veut, lui, savoir quand se termineront les travaux sur les deux sites identifiés avant de décider du sort des opérateurs de rues.

Les marchands ambulants sont désormais suspendus à une réponse du ministre des Infrastructures publiques. En effet, le lord-maire veut connaître la date à laquelle seront livrés les deux sites choisis comme zones d’opération des marchands de rues. Les travaux d’infrastructures sont toujours en cours dans l’ancien bâtiment de la Central Water Authority à la rue Decean et à la Place des Camions. 700 places seront disponibles à côté de la gare Victoria et 300 autres à la Place des Camions.

Selon les explications d’Aslam Hossenally, la décision de la mairie de Port-Louis dépend entièrement de la réponse du ministre Bachoo. «Nous avons prévu des mesures temporaires si jamais les deux sites ne peuvent être livrés incessamment. Par exemple, si les deux sites sont prêts dans une semaine, nous enclencheront les procédures pour trouver les occupants mais s’il faut davantage de temps, nous envisageront les mesures temporaires», affirme Aslam Hossenally.

Selon nos informations, une de ses mesures temporaires consiste à décréter une rue de la capitale comme zone d’opération pour les marchands ambulants. L’autre option serait d’identifier plusieurs endroits qui pourront être désignés comme «Temporary Hawkers Zone».

De leur côté, les colporteurs expriment leur mécontentement face à cette situation. Ce jeudi 17 janvier, certains ont fait fi de l’interdiction d’opérer dans les rues de la capitale et ont installé leurs étals sur les trottoirs. A la rue La Corderie, par exemple, certains marchands avaient même placé des sentinelles à chaque angle de rues. A l’arrivée des policiers, les opérateurs, déjà informés, embarquaient rapidement les marchandises dans leurs véhicules.

Hyder Raman, président de la Street Vendors’ Association trouve que ce mode d’opération démontre la détresse de ces marchands. «Certaines personnes sont obligées de travailler. Ils ne sont pas en train de voler et essaient de vivre dans la dignité mais sont forcés de se cacher comme des voleurs. La situation ne pourra pas durer», poursuit Hyder Raman.