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Pont Souillac : Anil Bachoo évite les habitants et fait halte au poste de police

12 février 2013, 00:00

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Pont Souillac : Anil Bachoo évite les habitants et fait halte au poste de police

Face à la grogne des habitants, le ministre des Infrastructures publiques, Anil Bachoo, ne s’est pas rendu sur le pont de Souillac. Les habitants l’attendaient pour qu’il puisse faire un constat de visu des dégâts causés au pont par les inondations.

Attendu à 10h30, ce mardi 12 février, sur le pont de Souillac, pour constater les dégâts engendrés par la montée des eaux, le ministre des Infrastructures Publiques, ne s’est pas montré. Les récriminations des habitants de la localité, dont les maisons ont été inondées, et les critiques des élus locaux concernant les travaux d’agrandissement du pont, l’ont vite découragé. De même, des habitants s’étaient massés et ont bloqué pendant un court instant l’accès au pont.

Le ministre s’est contenté d’un arrêt, comme c’était prévu, au poste de la police de la localité. Dans une déclaration à Radio One au téléphone, le ministre devait affirmer que sa présence n’était pas nécessaire.

«Je ne suis pas ingénieur, moi. Je suis à l’œuvre depuis 5 heures du matin. Mes ingénieurs, de même que deux consultants sont sur place. S’il y a une ou deux personnes qui pensent mieux savoir et qui vociféraient, je ne veux pas entrer dans ce jeu-là. Le plus important pour moi c’est de faire un travail sûr, et d’assumer mes responsabilités», a-t-il affirmé.

Plusieurs voix critiquaient ce matin les travaux d’agrandissement du pont. «Ce pont est vieux. C’est la voie de passage vers le sud. Il est stratégique, mais vétuste. Il n’est pas fait pour soutenir un tel trafic. Il fallait construire un nouveau pont», estime Vassant Carooppunnen, conseillers du district de Savanne.

Ramesh Bondy, conseiller du village, abonde dans le même sens. «Les travaux d’agrandissement de ce pont vont coûter Rs 33 millions. Vous voyez les dégâts…en voulant faire des économies. Il fallait construire un nouveau pont. Celui-ci a fait son temps», critique-t-il.

Les intempéries, mais aussi une mauvaise canalisation ont provoqué une brusque montée des eaux qui ont endommagé les structures métalliques et en dur du pont, en phase de consolidation en attendant les travaux d’agrandissement.

Par ailleurs, plus d’une trentaine de maisons de la localité ont été inondées. Les habitants imputent ses dégâts à l’absence de drains adéquats et au comblement d’un drain majeur qui fait office aujourd’hui de «caro banane.»