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Politique énergétique: Rezistans ek Alternativ dénonce la «communalisation» du débat
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Politique énergétique: Rezistans ek Alternativ dénonce la «communalisation» du débat
Le mouvement politique, Rezistans ek Alternativ, accuse les «lobbys économique» de se servir des associations «communalo-religieuses» pour pervertir le débat sur l’utilisation du charbon pour la production d’électricité.
«Le débat sur l’énergie n’est pas une question communal. C’est une question d’intérêt public et écologique». Les militants de gauche de Rezistans ek Alternativ s’insurge contre la tournure communautariste que prend le débat sur la production d’électricité à partir du charbon. La polémique a dévié sur le terrain de l’appartenance ethnique quand le Premier ministre s’est interrogé sur «la couleur du charbon».
L’interrogation a été abordée lors d’une conférence de presse réunissant plusieurs associations, dites socioculturelles, et animée par l’inévitable Sumduth Dulthumun, jeudi 7 février. Le président du Parti travailliste, Patrick Assirvaden, a remis le sujet sur le tapis en reprenant, à son compte, la déclaration de son leader.
De son côté l’opposition, qui jongle entre les aspects écologique, économique et politique de la polémique, prend une position plutôt ambiguë, laissant paraître une divergence de penser entre les différents leaders.
«Maintenant qu’il est évident que la conscience écologique et démocratique prend de l’ampleur, les lobbys capitalistes cherchent à se servir de tous les moyens sales pour bloquer le progrès», écrivent Ashok Subron et Ian Jacoob, porte-parole de Rezistans ek Alternativ, dans un communiqué émis en début de soirée, samedi 9 février.
Et d’accuser «une section du capital de se servir des sociétés communal-religieuses pour empoissonner le débat et commencer une campagne de déformation sur la bagasse afin de justifier l’existence des centrales à charbon contrôlées par l’oligarchie sucrière».
Ils rappellent que le mouvement qui a été déclenché par Jeff Lingaya, entre autres, n’a rien à voir avec «le business du pouvoir» et le conflit qui opposerait «deux tendances du capitaliste, notamment celui de «l’oligarchie sucrière et celui qui gravite autour du pouvoir de l’Etat travailliste».
«Notre mouvement vise à remettre en question la politique énergétique de Maurice, à contester tous les IPP existent au détriment du consommateur et de l’écologie et à empêcher l’installation du nouveau IPP à base de charbon, CT Power. Nous nous opposons à CT Power non seulement parce que son projet n’est nécessaire, mais aussi parce qu’il n’est pas économique viable et écologiquement pas soutenable», soutiennent les porte-paroles de Rezistans ek Alternativ.
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