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Polémique après un colloque sur le VIH OI: La riposte de la COI

18 novembre 2013, 16:22

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Polémique après un colloque sur le VIH OI: La riposte de la COI

Le débat enfle entre la COI et Ravane OI. Cela, après que cette dernière a reproché à la commission son absence à un colloque VIH OI, tout en insistant pour qu’elle lui réaffirme son soutien. Répliquant, la COI a indiqué qu’elle n’est pas leur bailleur de fonds et qu’«elle ne peut soutenir des projets que pour lesquels elle parvient à trouver des financements».

 

La Commission de l’océan Indien (COI) a réagi vivement au communiqué de l’association Ravane OI qui fait état de l’absence de la commission à un colloque VIH OI qui s’est tenu à Balaclava du 13 au 15 novembre. «Le contenu de ce communiqué et le battage médiatique qui s’en sont suivis sont très éloignés des faits», affirme la COI dans un communiqué émis samedi 16 novembre.

 

Les organisateurs du colloque, Ravane océan Indien, ont notamment affirmé que «cette politique de la chaise vide»met en péril des centaines de vies. Ils font ainsi appel au président et au secrétaire général de la COI de «réaffirmer leur soutien et de faire que les enjeux de santé régionaux demeurent une priorité dans l’océan Indien».

 

À cela, la COI réplique qu’elle n’est pas leur bailleur de fonds et qu’«elle ne peut soutenir des projets que pour lesquels elle parvient à trouver des financements». La commission précise que la Banque africaine de développement (BAD), qui a soutenu jusqu’ici les projets de lutte contre le VIH Sida dans la région «et dont PILS a grandement bénéficié», a maintenant revu ses priorités. La BAD a indiqué sa décision de concentrer ses aides sur d’autres secteurs tout aussi critiques à ses yeux.

 

En attendant que la COI trouve un autre bailleur – ce qui n’est pas certain – il est exclu qu’elle finance les activités de PILS, conclut le communiqué de la commission. Celle-ci a toutefois tenu à réaffirmer son soutien à la lutte contre le VIH Sida, en rappelant que«la santé demeure au centre de nos préoccupations dans notre mission de coopération régionale».