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Permis à points : camionneurs, chauffeurs d’autobus et taximen envisagent une grève générale

2 août 2012, 00:00

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Permis à points : camionneurs,  chauffeurs d’autobus et taximen envisagent une grève générale

Le front commun des transports regroupant les associations des chauffeurs professionnels envisage d’enclencher une grève générale après la série de manifestations prévue dans deux semaines.

 

Ils ne comptent pas baisser les bras. Une semaine après avoir annoncé une série de manifestations à travers le pays pour contester l’entrée en vigueur du permis à points, le front commun des transports maintient leur intention d`une grève générale. Le porte-parole de ce front commun, Aniff Peerun, déplore l’inaction du gouvernement.

 

« Nous avons adressé une lettre au Premier ministre et avons demandé une rencontre avec le ministre des Infrastructures publiques. Mais jusqu’ici, nous n’avons aucune réponse et nous sommes dans l’obligation d’enclencher des mesures plus drastiques », dit-il.

 

Le syndicaliste révèle en effet avoir discuté avec les associations des camionneurs, des chauffeurs de taxi et d’autobus pour décréter une journée de grève. « Ils se sentent prêts à ne pas travailler pendant une journée pour descendre dans les rues. Nous avons la bénédiction des groupes syndicaux », ajoute Aniff Peerun.

 

Lors d’une assemblée spéciale, le jeudi 26 juillet au Centre social Marie-Reine-de-la-Paix, à Port-Louis, le front commun des transports a lancé un ultimatum au Premier ministre afin de revoir les conditions quant à l’introduction du « Penalty Point System ».

 

Cependant, au sein de ce front commun, les avis divergent sur la question. Si certains réclament une révision de la formule du permis à points, d’autres estiment que la meilleure solution est de l’abandonner.

 

Le secrétaire général de l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM), Jayen Chellum, qui s’est joint à cette lutte, déplore, lui, que le gouvernement est venu de l’avant avec ce projet sans aucune consultation avec les syndicats et la société civile. « Le gouvernement se sert des chauffeurs professionnels pour remplir sa caisse », a-t-il soutenu.