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Partielle No. 8: Le Mauritius Council of Social Services met en garde Somduth Dulthumun

13 mars 2009, 08:00

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Partielle No. 8: Le Mauritius Council of Social Services met en garde Somduth Dulthumun

Mekraj Boldowa, président du MACOSS, s’interroge sur la participation active de Somduth Dulthumun (sur la photo) de la MSDTF à l’élection partielle au No.8.

Somduth Dulthumun siège sur le conseil d’administration du Mauritius Council of Social Services (MACOSS) en tant que représentant de la Mauritius Sanathan Dharma Temples Federation (MSDTF). C’est justement en tant que membre de ce conseil que Mekraj Boldowa lui demande de «faire attention à ses propos».

Somduth Dulthumun s’était, en effet, présenté à l’élection du conseil d’administration du MACOSS en novembre de l’année dernière. «Il a été élu de justesse mais démocratiquement, c’est vrai. Toutefois, à partir du moment où il fait le choix d’être un membre de notre conseil, il doit représenter la communauté dans son ensemble et défendre les intérêts de toutes les ONG qui y sont affiliées. De ce fait, je pense qu’il est déplacé de la part d’un de nos membres de prendre des positions politiques», explique Mekraj Boldowa.

Ce dernier juge inacceptable les propos qui pourraient aller dans le sens de la «balkanisation et ou de la parcellisation de la population». «Je suis quelqu’un qui est en contact avec le public et je sais que chacun a sa manière d’interpréter les dernières sorties de M. Dulthumun. C’est un constat. Si la réputation de l’organisation est remise en question, c’est mon devoir en tant que président de prendre les actions nécessaires», souligne le président du MACOSS.

Ceci dit, Mekraj Boldowa ne pense pas prendre des actions pour l’immédiat. Il se contente de faire un constat. Il n’est pas question non plus, pour l’instant, de porter cette affaire devant le conseil d’administration. «Ce n’est certainement pas la fin du monde et si M. Dulthumun se ressaisit, pour moi l’affaire est close. Mais si les membres du conseil pensent qu’il est important d’en débattre, nous le ferons. De même si le président de la MSDTF veut des explications sur la prise de position du président, c’est avec un grand plaisir que je répondrais à ses questions», précise-t-il.

Invité à commenter les propos de Mekraj Boldowa, Somduth Dulthumun a tenu à préciser qu’il ne se limitera pas à répondre à une personne en particulier mais à tous ses «détracteurs en même temps». Il soutient qu’il a donné un mot d’ordre pendant la campagne en tant que citoyen et que personne ne peut lui nier ce droit. «Je ne me suis pas servi de la plate-forme de la MSDTF pour faire ces déclarations et, à aucun moment, je n’ai tenu des propos communalistes. Il y avait, dans cette élection, deux choix. Pour moi, le choix était clair et en tant que citoyen responsable, je l’ai fait savoir», avance-t-il.

Il reste, cependant, le point soulevé par le président du MACOSS. Jusqu’à quel point un membre du Conseil peut-il s’engager activement en politique? Certains, comme Dulthumun, ne verraient jamais la frontière entre politique et religion…