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Parlement : Le ministre Soodhun s’embrouille à propos de la qualité du riz ration

28 juillet 2010, 00:00

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Parlement : Le ministre Soodhun s’embrouille à propos de la qualité du riz ration

Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’est embrouillé dans ses dossiers lors de la séance parlementaire de ce mardi 27 juillet. Après s’être contredit sur la qualité du riz ration, il devait, également, revenir sur une réponse donnée quelques minutes plus tôt concernant les conditions attachées au contrat du fournisseur.

Dans l’après-midi, le ministre Soodhun a soutenu qu’il n’était pas satisfait de la qualité du riz ration importée par la STC. Or, le 15 juin dernier, en réponse à une question supplémentaire du leader de l’Opposition, Paul Bérenger, suite lors d’une Private Notice Question, le ministre de tutelle de la STC avait donné la garantie à l’Assemblée nationale que le riz ration disponible sur le marché était d’une qualité irréprochable.

«Monsieur le Président, nous obtenons la meilleure qualité de riz possible et nous avons une garantie allant jusqu''en 2011. C''est le meilleur prix et la meilleure qualité. Le leader de l''Opposition peut être assuré que je surveille ce dossier de près», avait, en effet, déclaré le ministre Soodhun lors de la session parlementaire du 15 juin.

Hier, à une question du député Joe Lesjongard sur le même sujet, le ministre Soodhun a répondu: «Je ne suis pas moi-même satisfait de la qualité du riz. J’ai personnellement mis en garde le directeur de la compagnie concernée.»

Le ministre s’est empêtré un peu plus dans ses dossiers lorsqu’il fut interrogé sur les conditions attachées au contrat signé avec le fournisseur. Showkutally Soodhun devait affirmer que la STC avait la possibilité de saisir les «Perfomance bonds» si elle n’était pas satisfaite.

Le leader de l’Opposition est, alors, intervenu pour rappeler au ministre qu’il n’y avait normalement pas ce genre de conditions quand il s’agit d’un achat effectué à partir de cotation. Cette pratique est réservée à l’exercice d’appel d’offres. «Je demande au ministre de bien vérifier avant de répondre», ajouta Paul Bérenger.

Fouillant maladroitement dans ses dossiers, le ministre devait indiquer au Président de la Chambre qu’il allait soumettre les informations nécessaires ultérieurement, après vérification.