Publicité

Non respect des normes : La police et l’inspectorat sanitaire saisissent 600 kilos de poissons chez Hassen Taher

18 janvier 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Non respect des normes : La police et l’inspectorat sanitaire saisissent 600 kilos de poissons chez Hassen Taher

La Brigade des Jeux, dirigée par le chef inspecteur Hector Tuyau, a procédé, ce mardi 17 janvier, à la saisie de quelque 600 kilos de poissons de variétés différentes dans une succursale de Hassen Taher Seafood à Camp Levieux, Rose-Hill. Le propriétaire de cette compagnie a été verbalisé pour avoir brisé la chaîne de froid et pour n’avoir pas affiché la date de péremption.

La firme Hassen Taher Seafoods a été prise en contravention par l’inspectorat sanitaire dans l’après-midi du 17 janvier. Le propriétaire de cette entreprise engagée dans la vente de fruits de mer, est soupçonné par les officiers de la Brigade des Jeux, de n’avoir pas affiché la date d’expiration et d’avoir brisé la chaîne de froid. Selon les officiers du ministère de la Santé, qui ont fait une descente des lieux, il y a plusieurs violations du Food Act.

Les services sanitaires ont d’abord découvert plus de 212 kilos de poissons dans la succursale. Ces produits ne portaient pas d’étiquettes conformes et la date d’expiration n’était pas affichée. Les limiers de la Brigade des Jeux soupçonnent que la firme manipule les étiquettes 

Quelques mètres plus loin, les officiers sanitaires ont découvert un entrepôt où les poissons sont décongelés avant d’être exposés au frais dans la boutique à l’avant. Quelques 400 kilos de poissons ont été mis sous scellé, dont une bonne partie serait du thon rouge.

Les officiers de la Brigade des Jeux et ceux du ministère de la Santé ont passé au peigne fin, rien de compromettant n’a été découvert. Une enquête a été ouverte et Hassen Taher Seafood Mauritius Ltd sera mise à l’amende.

Le représentant de l’Association des Consommateurs de l’Ile Maurice (ACIM), Jayen Chellum qui a assisté à cette opération, dénonce l’inaction du ministère de la santé. «C’est choquant de voir ces grandes compagnies se laisser aller à de telles pratiques. Le ministère de la Santé doit agir, mais la police a dû intervenir à sa place », déplore le secrétaire générale de l’ACIM.