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NBA : Tony Parker : tourner la page NBA et ouvrir celle des Jeux

8 juin 2012, 00:00

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NBA : Tony Parker : tourner la page NBA et ouvrir celle des Jeux

Tony Parker, qui ne gagnera pas cette année le quatrième titre NBA de sa carrière, doit vite digérer la grande déception de l’élimination de San Antonio pour se projeter vers les jeux Olympiques avec les Bleus, dont le sort à Londres dépendra beaucoup de lui.


A titre individuel, le meneur de jeu a vécu la meilleure saison de sa carrière NBA : de nouveau sélectionné pour le All Star Game, cité dans la discussion pour le titre de meilleur joueur de l’année (5e du vote), désigné dans la deuxième meilleure équipe-type de la saison et encensé par la presse américaine pour avoir pris de l’épaisseur au point d’être quasiment devenu le pion principal du Big Three, le meneur de jeu des Spurs a ébloui.

Mais le Français a eu coutume de répéter en fin de saison que tout ces honneurs et paroles ne voudraient rien si San Antonio n’allait "pas au bout".

Et les Spurs sont tombés de très haut mercredi, éliminés en finale de Conférence Ouest par la jeune et talentueuse équipe d’Oklahoma City, une franchise construite sur le modèle qui a fait ses preuves à San Antonio depuis quinze ans (quatre titres NBA depuis 1999) : choix de draft judicieux, ambiance familiale loin du star-system NBA, entraîneur stratège, sans oublier un projet collectif mis en place par un manager général formé chez les... Spurs.

Parker, critiqué après des prestations discrètes lors des trois précédentes rencontres, notamment la défaite à domicile du cinquième match, a été le moteur rugissant des Spurs jusqu’à la mi-temps, qu’il a atteinte avec 21 points et 10 passes décisives au compteur. Malheureusement pour lui, le moteur a calé après la pause (seulement 8 points à 4 sur 13 aux tirs et 2 passes).

Selon ESPN, aucun joueur n’avait accumulé 21 points et 10 rebonds à la mi-temps d’un match de play-offs depuis 1996.
Plus fort encore, le Français a posé sa +patte+, à la marque ou à la passe, sur les 28 premier points de son équipe ! Lors des neuf premières minutes du match, il a en effet marqué 17 points et fait 5 passes décisives.

Mais San Antonio n’ira "pas au bout"...

Le constat d’échec est le même pour le capitaine de l’équipe de France Boris Diaw, qui, arrivé dans le Texas à la mi-mars en provenance de Charlotte, rêvait de disputer sa première finale NBA avec son pote depuis l’adolescence.

Le capitaine des Bleus et son joueur vedette ont quelques jours pour évacuer la déception des play-offs et passer en mode "JO". Parker a maintes fois répété que l’aventure olympique lui tenait particulièrement à coeur et une médaille olympique semble être le moyen parfait d’atténuer sa déception en NBA.

Le premier stage pré-olympique de l’équipe de France débutera samedi à l’Insep, sans eux deux. Mais ils pourraient être de la partie pour le premier match de préparation aux JO de Londres, le 27 juin à Pau contre l’Italie.

Dans le cadre de leur festin londonien, ce tournoi avec le gratin du basket mondial, les Bleus commenceront par le dessert, un match de poules contre les Etats-Unis. Mais pour Parker et Diaw, le met aura peut-être un goût amer avec en face leurs bourreaux d’Oklahoma City, Kevin Durant et Russell Westbrook.


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