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Navin Ramgoolam : «Il faut miser sur les accords régionaux avec la crise en Europe»

4 juillet 2013, 16:55

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Navin Ramgoolam : «Il faut miser sur les accords régionaux avec la crise en Europe»
Son plaidoyer : que les 25 pays membres de l’IOR-ARC coopèrent davantage. C’est l’appel lancé par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, à l’ouverture de Business Forum de ce bloc à l’hôtel Méridien ce jeudi 4 juillet 2013. 
 
Navin Ramgoolam exhorte les pays membres à tirer profit des échanges commerciaux. C’est l’aspect sur lequel le Premier ministre a choisi d’axer son discours à l’ouverture des Business Forum de l’Indian Ocean Rim-Association for Regional Cooperation (IOR-ARC) à l’hôtel Méridien ce jeudi 4 juillet 2013. Pour le PM, une plus grande coopération entre les 25 pays membres notamment sur le marché africain est importante dans le contexte de la crise qui secoue l’Europe.
 
Cette rencontre entre les représentants de la vingtaine d’Etats d’Asie, d’Afrique et d’Océanie regroupés sous l’IOR-ARC se déroule sur deux jours à l’hôtel Méridien. Le but : réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre afin de dynamiser les échanges commerciaux entre eux.
 
Ce  premier Business Forum permettra aussi de définir les axes de coopération économique  dans des domaines prioritaires liés au commerce et à l’investissement. Mais aussi dans d’autres secteurs économiques susceptibles d’intéresser la majorité de ces Etats. Dont l’agro-industrie, le textile, la construction, l’énergétique, la pharmaceutique ou encore les TIC. 
 
«Le secteur de la médecine traditionnelle et pharmaceutique est devenu un secteur important dans la région. Plusieurs Etats -membres ont développé des industries concurrentielles de médicaments génériques. Aujourd’hui, elles sont en mesure de commercialiser des médicaments  à des prix abordables. De nouvelles initiatives pourraient être entreprises  pour identifier des possibilités de production et de coopération commerciale pour faciliter la fourniture de ces médicaments dans la région», explique le secrétaire général de l’IOR-ARC, K.V. Bhagirath. Et d’ajouter la sécurité alimentaire et le développement durables sont deux autres sujets sur lesquels les participants vont se pencher.
 
Anand Sharma, ministre indien du Commerce et de l’Industrie et président de ce bloc économique régional, s’adressera à l’assistance le vendredi 5 juillet lors d’une session de travail présidée par le Chairman de la MCCI, Ganesh Ramalingum. Son homologue mauricien, Cader Sayed-hossen interviendra également pour mieux situer le rôle de l’IOR-ARC dans une économie libéralisée. 
 
Cette réunion donnera également la possibilité à des capitaines de l’industrie,  qui accompagnent  accompagner les délégations ministérielles, d’interagir pour  explorer et identifier des possibilités de partenariat dans un certain nombre de secteurs jugés porteurs.  Ceux-ci vont de l’agriculture au tourisme en passant par la marine, l’agro-industrie, l’énergie, le textile, les télécommunications, les mines ou encore la pharmaceutique.
 
L’Inde, qui assure la présidence de cette association, s’appuie pour sa part sur cette plateforme pour  renforcer sa présence dans des pays de la région de l’océan Indien par le biais des joint-ventures. Les autorités indiennes veulent faire profiter aux Etats-membres de l’IOR-ARC son potentiel de croissance. 
 
Créée en 1997, l’IOR-ARC réunit aujourd’hui 20 pays, dont l’Afrique du Sud, l’Australie, le Bangladesh, les Emirats  arabes unis, l’Inde, l’Indonésie, l’Iran, le Kenya, Madagascar, la Malaisie, Maurice, le Mozambique, Oman, le Singapour, le Sri Lanka, la Tanzanie, la Thaïlande, les Seychelles et les Comores. La France a obtenu, en 2001, le statut de «partenaire du dialogue» au sein de cette organisation. Elle partage ce régime avec la Chine, l’Egypte, le Japon, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Le siège permanent de l’IOR-ARC est basé à Maurice, dans l’immeuble NexTeracom.