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MSC Sports Award : Des «guidelines» seraient souhaitables

31 janvier 2012, 00:00

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MSC Sports Award :  Des «guidelines» seraient souhaitables

Il y a beaucoup d’agitation autour de la liste des noms d’athlètes et d’entraîneurs, nominés pour le National Sports Award du Maurtius Sports Council (MSC), dont la cérémonie est prévue ce soir au centre Swami Vivekananda à Pailles.

Le MSC, pour éviter justement tout malentendu, avait mis en place un panel, présidé par Jacques Malié, et qui était composé de Ram Lollchand (président de la High Level Sports Unit – HLSU), Elvis Bonne (représentant du Comité olympique mauricien), Neeta Persand (ancienne athlète de haut niveau), Goolam Cader Ally (représentant des sports nonolympiques), Daniel Capiron (ancien athlète et quelqu’un qui a toujours oeuvré pour le sport) et deux représentants de la presse (Eshan Murtuza et moi-même). Etaient aussi présents : Prasand Ujoodha (managing secretary du MSC) et une secrétaire.

Faire partie de ce panel a été une expérience instructive dans la mesure où il me permettait de connaître tout le mécanisme d’une telle organisation et surtout l’élaboration de cette liste de nominés pour le National Sports Award, oscars récompensant les meilleurs athlètes et entraîneurs de l’année précédente. Comment arrive-t-on à dégager cette fameuse liste ? Quels sont les critères de sélection ? Comment se déroule justement cette sélection ?

La première des choses qu’il faut savoir c’est que le panel n’a pris en considération que l’envoi et le choix des différentes fédérations sportives. En d’autres mots, c’est la fédération qui a désigné son entraîneur méritant et son athlète ayant brillé durant l’année 2011 dans les dix catégories proposées par le MSC. Si un athlète n’est pas reconnu par sa propre fédération, le panel peut-il, alors, intervenir et proposer le nom de l’athlète ?

C’est toutefois l’un des critères (ou guidelines) que le MSC et le prochain panel devront revoir pour une meilleure élaboration de la liste des nominés pour les prochaines éditions du National Sports Award. Car tout ce remue ménage autour de la non nomination de certains sportifs et entraîneurs, découle bien de là ! Il n’y a pas à sortir de là !

Le premier maillon de cette chaîne, c’est, effectivement, la fédération. Il est bon de savoir que seules dix-sept (17) fédérations sportives ont jugé bon d’envoyer les noms et palmarès de leurs athlètes. Dix (10) ont fait part au MSC qu’elles n’ont pas d’athlètes valables pour faire partie de cette liste alors que cinq autres fédérations n’ont même pas répondu à l’appel du MSC.

Critères d’âge

Dans certaines catégories, des fédérations ont aussi opté pour envoyer un nom au lieu de deux ou trois, ceci afin de ne pas éparpiller les votes et augmenter ainsi les chances de consécration de leurs représentants.

Exemple : boxe – Richarno Colin a été le seul nom proposé dans cette catégorie alors que d’autres boxeurs (aussi méritants que Colin) auraient pu être proposés par la fédération de boxe. Est-ce un bon procédé ? Doit-on continuer à laisser les fédérations être les seules à décider ?

Bref, revenons à notre liste. Autre point intéressant à soulever : les critères d’âge peuvent aussi être source de problèmes. Un jeune sportif prometteur (catégorie : most promising) réalise une performance à un mois précis et durant la même année il passe chez les juniors. Dans quelle catégorie d’âge doit-il figurer ?

Là encore, je pense qu’il faudra revoir et mettre noir sur blanc ces points, qui sont, je le rappelle, des guidelines. En ne prenant pas en considération ces points énoncés plus hauts, nous nous retrouvons donc avec une liste de noms où nous devons choisir les meilleurs au vu de leurs performances réalisées sur le plan local, régional, continental et mondial. Dans certaines catégories, quatre noms ont été retenus, trois dans d’autres et seulement deux pour le coach of the year (sports collectifs). Une uniformité est primordiale…

Maintenant, à bien y réfléchir, il est plus qu’important de revoir ce mode de fonctionnement au plus vite. Pourquoi ne pas réunir toutes les parties concernées afin de trouver un consensus qui ne pénalisera personne ?

Et de revoir les guidelines, les circuler parmi toutes les fédérations sportives de l’île et les appliquer. Le MSC a un rôle prépondérant à jouer dans cet événement qu’il organise chaque année. Et il doit pouvoir mener à bien ce projet (Sports Award) qui est à la base même de la promotion du sport et de l’épanouissement du sportif qui se sent ainsi revalorisé.

 

Stany MAURICE