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Mondial-2014/Qualifications - La France bat la Géorgie 3-1

23 mars 2013, 07:24

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Mondial-2014/Qualifications - La France bat la Géorgie 3-1

La France a battu la Géorgie 3-1 (mi-temps : 1-0) en match de qualification au Mondial-2014 (groupe I) grâce à des buts de Giroud, Valbuena et Ribéry, vendredi au Stade de France.


 

Ce succès permet aux Bleus de compter deux points d’avance en tête du groupe sur l’Espagne, qu’ils retrouveront mardi au Stade de France et qui a été tenue en échec (1-1) par la Finlande.


 

Malgré un but précieux d’Olivier Giroud contre la Géorgie vendredi (3-1) en éliminatoires du Mondial-2014, le tandem d’attaquants de l’équipe de France qu’il forme avec le mutique Karim Benzema a, encore une fois, très mal fonctionné.


 

Initié en août contre l’Uruguay en pointe d’un 4-4-2, le duo n’avait déjà pas donné grand chose.


 

"C’était le début de saison et les deux n’étaient pas au meilleur de leur forme. Ensuite, ils ont seulement fait des bouts de match ensemble", s’est souvenu jeudi le sélectionneur Didier Deschamps.


 

Et contre une Géorgie fidèlement regroupée devant son but, Deschamps n’a donc pas eu d’autre choix que de renouveler l’expérience. Et pas plus que la 1re fois la complémentarité des deux n’a impressionné.
 

 

Si cette fois les deux hommes ont essayé d’y mettre plus de bonne volonté que les derniers mois en n’hésitant pas à s’encourager mutuellement lors des temps-morts, ils n’ont pas réussi à aller au-delà sur le terrain, hormis sur une action, à la 16e minute, ponctuée par un décalage de Giroud pour Benzema qui a trouvé Loria sur sa route.


 

Incapables de s’entendre et de se trouver, les deux hommes ont donc joué côte-à-côte mais le plus souvent chacun pour soi.


 

Et à ce petit jeu, c’est le Gunner qui s’en sort le mieux, notamment grâce à ce 3e but en 16 sélections, inscrit de la tête juste avant la mi-temps (45).Juste après (47), Benzema, parti seul, a encore manqué son duel face au gardien adverse...


 

"Ils ont des caractéristiques différentes qui peuvent bien s’associer, est pourtant convaincu Deschamps. Après, il y a le risque que les deux se trouvent sur la même ligne. Il y en a un qui est plus un attaquant d’appui et un autre qui aime bien se déplacer".
 

 

Avec 17 buts en 48 matches cette saison, l’ex-Montpelliérain de 26 ans est en effet loin de ses 26 réalisations en 51 matches il y a un an. Et après des débuts difficiles et inconstants à Arsenal, où il doit faire oublier Van Persie, sa confiance a fondu même si Arsène Wenger en a fait un titulaire.


 

Si cela ne saute pas aux yeux quand il joue d’instinct, à l’image du but inscrit de la tête sans contrôler, c’est en revanche flagrant dès qu’il a le temps de tergiverser, tel ce lob raté seul face au gardien (30).


 

Situation délicate


 

Comme son coéquipier, Benzema se trouve également dans une situation délicate au Real après une saison pleine pendant laquelle il pensait peut-être avoir écarté la menace Higuain. Mais l’Argentin est ce que le Français de 25 ans n’est pas : accrocheur.
 

 

Et avec 15 réalisations en 44 matches cette saison, lui aussi tourne à un but tous les trois matches quand il était à un tous les deux matches la saison d’avant (35 en 64 matches).


 

Alors que "DD" lui maintient indéfectiblement sa confiance au point de commencer à susciter des interrogations, Benzema, fragilisé par son début de match et ses occasions ratées a alors complètement déjoué ensuite, préférant chercher un partenaire comme Ribéry (66) plutôt que de prendre ses responsabilités en tirant dans un angle ouvert.

 

Et il a beau maintenant compter 56 sélections, cela fait désormais 11 matches, une éternité pour un joueur de sa trempe, que son compteur buts reste bloqué à 15... Après un énième tir dévissé (89), le Madrilène a même été sifflé par un stade qui l’adulait encore il y a un an.


 

"Il n’y a pas que leur association, mais aussi l’équilibre avec les joueurs à côté, derrière. Ca ne se fait pas du jour au lendemain. C’est une option qui nécessite un réaménagement pour être équilibrée", disait encore jeudi Deschamps de façon un peu prémonitoire.


 

Heureusement, mardi contre un adversaire du calibre de l’Espagne, il y a peu de chance que le sélectionneur ressorte du carton son 4-4-2 peu emballant devant. Mais des deux, cela devrait encore être le moins en forme le titulaire...