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MMM/MSM : Pas de consensus sur le mode désignation de députés à la proportionnelle

24 août 2011, 00:00

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MMM/MSM : Pas de consensus sur le mode désignation de députés à la proportionnelle

La deuxième réunion entre les dirigeants du Mouvement militant mauricien et du Mouvement socialiste militant, hier mardi 23 août, n’a pas abouti à un véritable consensus entre les deux partis. La divergence sur le mode de désignation des députés sur la base de la représentation proportionnelle reste entière.

Chacun campe sur sa position. Les discussions entre le MMM et le MSM ont, une nouvelle fois, buté sur ce point de désaccord qui les sépare depuis 2004. Pourtant du côté des mauves, l’optimisme était de mise à quelques heures de cette deuxième « rencontre élargie » qui s’est tenue au domicile du leader du MSM à Vacoas.

Ce sont les mêmes dirigeants des deux partis qui avaient participé à la première rencontre à RiverWalk, qui se sont retrouvés à Vacoas hier soir. La délégation mauve comprenait Paul Bérenger, Alan Ganoo, Rajesh Bhagwan et Steve Obeegadoo, alors que Pravind Jugnauth était entouré de Nando Bodha, Showkutally Soodhun et Leela Devi Dookun-Luchmun.

Ainsi, du côté du MMM, la prise de position en faveur d’une Party List prédéterminée est maintenue alors que le MSM réaffirme sa préférence pour un mode de désignation calqué sur le modèle du Best Loser System. C’est, encore une fois, sur un désaccord que les dirigeants mauves et orange se sont donc séparés après plus d’une heure de discussions.

Toutefois, la divergence entre les deux partis ne semble pas gêner les principaux concernés. Un des participants à la réunion laisse même entendre que ce n’est pas un désaccord qui met à mal les relations entre les deux partis puisqu’il n’y a pas de divergences sur les autres aspects de la réforme proposée par le rapport Collendaveloo de 2004. Un autre rendez-vous a déjà été pris pour la semaine prochaine.

La prochaine réunion aura lieu le mardi 30 août au domicile du leader de l’opposition, Paul Bérenger. Les huit dirigeants politiques ne reviendront pas sur la question de la réforme électorale et passeront directement aux discussions sur la réforme constitutionnelle et l’avènement de la deuxième république.