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MEXA : « Les principes de développement durable contribuent à la compétitivité »

21 mars 2012, 00:00

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MEXA : « Les principes de développement durable contribuent à la compétitivité »

La pertinence pour les entreprises mauriciennes de souscrire aux implications du concept d’un développement durable a été au centre des débats lors du forum organisé, le mercredi 21 mars, à l’hôtel Le Labourdonnais par la Mauritius Export Association (MEXA) en collaboration avec l’Association Française de Normalisation, l’AFNOR Groupe.

L’application des principes associés à un développement durable dans le mode opératoire des entreprises tournées vers l’exportation, peut-elle contribuer à renforcer leur potentiel compétitif? La Mauritius Export Association (MEXA) y croit fermement.

Six ans après avoir organisé, pour la première fois à Maurice, un séminaire portant sur la prédisposition du pays à se conformer aux normes relatives au concept d’un développement durable, elle remet çà. Cette fois-ci, elle brasse plus large et accorde une place privilégiée au concept de la responsabilité sociétale des entreprises.

Ont aussi été prises en compte, ses implications dans le cadre d’une administration qui a opté pour un type de développement qui résulte d’une juste combinaison entre la nécessité de croissance d’une entreprise et ses obligations envers la société et l’environnement.

Six ans après, les choses ont bien évolué dans ce domaine. L’Organisation Internationale de Normalisation est parvenue à établir un cadre, l’ISO 26 000, dans le but est de guider les entreprises dans leur démarche à assumer leur responsabilité sociétale.

Cette norme a été publiée vers la fin de 2010. L’Association Française de Normalisation, l’AFNOR Groupe, qui collabore avec la MEXA dans le cadre de ce forum a permis de mieux comprendre la norme ISO 26 000.  Tous les orateurs ayant pris la parole lors de l’ouverture de ce forum le mercredi 21 mars à l’hôtel Le Labourdonnais ont su chacun à sa façon, situer la portée de la responsabilité sociétale des entreprises.

« Certaines personnes peuvent se dire si une compagnie peut se permettre le luxe d’adopter comme orientation, le concept d’un développement soutenue et durable. On devrait plutôt se demander si on peut s’autoriser à ne pas considérer ce concept qui est vital à la survie de bien des entreprises », soutient Danièle Wong, directrice de la MEXA.

« Les exportateurs, que nous sommes, n’ont pas de choix. Il faut nous adapter si nous voulons continuer à opérer et à protéger notre industrie », indique Yogesh Singh, le président de cette organisation. Suren Dayal, ministre de l’Intégration sociale, s’est félicité que la MEXA ait accordé autant d’attention à la responsabilité sociétale des entreprises. « La souscription à cette nouvelle approche requiert un changement de mentalité ».

Il s’est associé à une déclaration de Dimitri Schaub, directeur d’AFNOR, qui a estimé qu’il est tout à fait possible de combiner croissance et obligations sociétales et environnementales.

Depuis 2006, bien des entreprises mauriciennes ont fait du chemin dans le processus visant à se conformer aux obligations d’un modèle de développement respectueux de l’environnement et de la société. Parmi, Omnicane, une société de secteur sucrier. Et c’est tout à fait naturel que Jacques d’Unienville, Chief Executive Officer (CEO), a été invité à prononcer le discours de circonstance. Il a rappelé que l’application des principes liés au concept de la responsabilité sociétale des entreprises nécessite un changement radical dans la façon même de concevoir la croissance et l’évolution de la compagnie.