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Meeah invite les six anciens ministres MSM à démissionner de leurs postes de députés

29 juillet 2011, 00:00

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Meeah invite les six anciens ministres MSM à démissionner de leurs postes de députés

Le leader du Front solidarité mauricien (FSM) fustige Pravind Jugnauth pour sa « mesquinerie politique », condamne Navin Ramgoolam pour son absence en situation de crise et dénonce le silence « coupable » de Paul Bérenger.

« L’Alliance de l’Avenir s’est totalement discréditée dans le rôle sacré que lui a confié la population : celui de veiller à la bonne marche des affaires du pays. » Commentant l’actualité politique lors d’une conférence de presse de son parti, ce vendredi 29 juillet, Cehl Meeah a été très critique envers les trois principaux leaders politiques.

Il demande aux six ministres démissionnaires du Mouvement socialiste mauricien (MSM) de retourner le pouvoir au peuple. Le député du No. 3 (Port-Louis Maritime/Port-Louis Est) estime que le MSM a trahi la confiance du peuple en se retirant comme du gouvernement.

« Comment est-ce que le leader du MSM comme un membre important du gouvernement a pu se permettre d’agir sur la base de la politique partisane ? Le MSM passe pour un bouffon sur la scène politique. C’est un affront inacceptable et intolérable. C’est de la mesquinerie politique », s’insurge Cehl Meeah.

Le leader de l’opposition en prend aussi pour son grade. Cehl Meeah lui reproche son silence qualifié de coupable depuis mardi dernier. « Le Mouvement militant mauricien aurait-il des choses à cacher ? Ou y aurait-il des choses dont nous ne sommes pas au courant et qui se passeront au retour de Navin Ramgoolam ? » se demande-t-il.

Il critique également le chef du gouvernement pour s’être absenté du pays. Le chef du gouvernement aurait dû, selon le leader du FSM, écourter son voyage à l’étranger et rentrer immédiatement au pays pour faire au « séisme politique qui secoue le pays actuellement ».

Toutefois, le leader du MSM estime que le gouvernement dirigé par Navin Ramgoolam doit continuer à diriger le pays jusqu’à la fin de son mandat. Il précise qu’il est lui-même prêt à assumer n’importe quelle responsabilité dans n’importe quelle configuration.