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Maurice 7e pays « extrêmement à risque » si la crise dans la zone euro s’amplifie

26 juillet 2012, 00:00

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Maurice 7e pays « extrêmement à risque » si la crise dans la zone euro s’amplifie

Selon une étude menée par le cabinet à risque international Maplecroft,  l ’île figure sur une liste de 17 pays qui doivent s’inquiéter si la crise économique dans la zone euros s’aggrave . La Grande-Bretagne se trouve en tête du peloton et le Mozambique précède Maurice.

Maurice est le 7e pays au monde qui est le « plus » à risque si jamais la crise dans la zone euro se dégrade. C’est ce que fait ressortir une étude rendue publique, ce mercredi 25 juillet 2012, par le cabinet international d’études Maplecroft.

Le rapport dresse une liste de 169 pays et parmi les 17 nations « extrêmement à risque », l’on retrouve la Grande-Bretagne en pôle position. Suivent de près des pays de l’Europe de l’Est, tel la Pologne, la Hongrie et la République tchèque.

C’est ensuite au tour des pays africains. La Mauritanie et le Mozambique occupent la 5e et la 6e place de cette liste rouge. Maurice les talonne alors qu’elle-même précède deux pays nordiques au Top 10 : la Suède et l’Islande. La 10e place, elle, est occupée par le Cap-Vert.

Les répercussions dans la zone euro s’en ressentent déjà fortement à Maurice. Les arrivées touristiques en provenance du Vieux continent ont déjà reculé par 15,8%, selon les derniers chiffres compilés par Statistics Mauritius.

Maplecroft indique que si des pays africains tels que la Mauritanie, le Mozambique, Maurice, le Maroc (12e) et la Côte d’Ivoire (16e) doivent s’inquiéter, c’est parce que leurs économies dépendent trop de la zone euro. Et qu’ils ne sont pas suffisamment résilients face au ralentissement économique au niveau mondial.

« Both economies and business may seek to manage this risk by diversifying trading patterns to account for lower demand, either in third countries or by concentrating on domestic markets », fait ressortir Mandy Kirby, Associate Director de Mapelcroft. Les mesures pour le moyen terme sont à proscrire, dit-il. «Short-term policies that seek to defend local economies could result in new controls on business operations or additional business costs

Comme cela a été l’objet des discussions à Maurice, la presse anglaise estime que la Grande-Bretagne doit absolument diversifier ses activités commerciales. Ce, afin d’être moins vulnérable à la crise, si jamais elle s’empire. Surtout que 50% de ses activités sont conduites avec des pays du Vieux continent.