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Madagascar-Tourisme : la gestion d''accueil reste précaire

6 février 2011, 00:00

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Madagascar-Tourisme : la gestion d''accueil reste précaire

L''''absence de professionnalisme reste flagrante dans le monde du tourisme. Cela constitue un obstacle au développement du secteur.

Beaucoup reste à faire. Les professionnels du tourisme sont sceptiques sur la gestion d''accueil à Antananarivo, voire Madagascar. L''absence de professionnalisme est encore notoire, tant au niveau de la propreté, de l''accès à l''information, de la prévention de la sécurité des touristes et de la facilitation de l''accès au moyen de transport comme les taxis. Une experte en tourisme mentionne « l''absence de culture d''accueil dans la grande majorité des établissements destinés au tourisme ». Elle constate qu''à Madagascar « les acteurs n''arrivent pas encore à bien percevoir la potentialité économique de leur ville ».

Valorisation du métier

« Il ne faut pas non plus mettre tout le monde dans le même sac », défend quant à elle Brigitte Elison, directeur du programme EcoTanana, lors de la cérémonie de clôture d’un atelier de travail à la Chambre de Commerce et de l''Industrie à Antaninarenina  en début de semaine..

Elle argumente qu''il y a des établissements ayant une excellente gestion d''accueil, mais ceci laisse encore à désirer.
Parmi les points soulevés comme étant les causes des problèmes, elle a insisté sur la formation et la valorisation du métier. « Il est essentiel que la personne qui assure l''accueil ait suivi des études correspondantes. Elle doit aussi avoir les informations requises pour pouvoir répondre à chaque demande des clients ». Et d''ajouter que « la maîtrise totale du produit démontre le respect envers le client ».

Mais la possession de diplôme n''est pas non plus une priorité, affirme une directrice des ressources humaines d''un hôtel de renommée à Antaninarenina. Selon elle, il faut avoir comme qualité « le sens de l''accueil. Sinon l''embauche est inutile. La condition sine qua non: la maîtrise parfaite du français et de l’anglais ».