Publicité

Madagascar : Quatre dirigeants de l’opposition convoqués par la gendarmerie

16 décembre 2010, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

lexpress.mu | Toute l'actualité de l'île Maurice en temps réel.

Lalatiana Ravololomanana et Mamy Rakotoarivelo, deux des leaders de la mouvance des trois anciens Présidents, ont été auditionnés à la Brigade de recherches de Fiadanana, mardi.

Cette convocation fait suite à l''''énonciation de leurs noms comme étant les commanditaires des « fauteurs de troubles » lors de la journée festive du 11 décembre. En effet, lors de leur audience, les individus capturés en possession d''armes ont cité dans leur réponse les noms de Lalatiana Ravololomanana et de Mamy Rakotoarivelo.

« Nous ne sommes pas des terroristes », a déclaré Lalatiana Ravololomanana, de la mouvance Zafy , à sa sortie du camp. « Nous avons des visions différentes, et nous dénonçons tout ce qui est illégal. Nous n''avons jamais commandité de troubles », a-t-elle ajouté.

Elle a été suivie peu de temps après par son partenaire de lutte, Mamy Rakotoarivelo, de la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana, très ému à son arrivée mais visiblement soulagé à sa sortie. Il a tempéré cette convocation en affirmant que « les forces de l''ordre ne font que leur travail»

Au total, quatre dirigeants de l’opposition  se sont rendus à la gendarmerie de Fiadanana, suite à leur convocation. Leurs noms étant cités dans les aveux des trois personnes arrêtées par les forces de l''ordre, la semaine dernière, ils ont été parmi les suspects dans l''affaire de tentative de perturbation du programme d''inauguration de l''Hôtel de ville, à Analakely, samedi ( 11 décembre) , comme le colonel Richard Ravalomanana l''a déclaré. Mais ils ont pu rejoindre leurs foyers après environ 1h 30mn d''audition.

Un peu réservé dans ses explications, le commandant de la Circonscription régionale de la gendarmerie nationale d''Analamanga a confié, hier, que les enquêteurs devraient boucler le dossier, ce jour. « Nous devons clôturer l''enquête. Donc, nous devons convoquer ces politiciens pour avoir leur version », a-t-il soutenu.

(Source : l’Express de Madagascar)