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Madagascar : Les politiciens sont unanimes pour la fin de la crise en 2011

3 janvier 2011, 00:00

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L’année de crise 2010 a pris fin. Une autre année, que beaucoup espèrent meilleure, se présente sous de bons auspices. Si tous les politiques présagent la fin de la crise en 2011, seuls les détails relatifs à la manière d’y arriver varient.<BR><BR>La situation politique de cette fin d’année aura été sur la pente ascendante d''''une sortie de crise « <EM>consensuelle et à la malgache</EM> », écrit notre confrère de l’Express de Madagascar dans son édition du 31 décembre. Les « <EM>Trois mouvances</EM> », principaux opposants du régime, ont bien changé leur fusil d’épaule en acceptant de coopérer avec les membres de la Transition sous un nouveau schéma.<BR><BR>«<EM> Pour le bien des Malgaches car elle a assez duré</EM> », selon Mamy Rakotoarivelo de la mouvance Ravalomanana au quartier général du TIM à Ampandrana.<BR><BR>L’ancien président de la République, Marc Ravalomanana adoube la nouvelle stratégie de sa mouvance par le biais du secrétaire général du TIM, Mamy Rakotoarivelo.<BR><BR>« <EM>L’année touche à sa fin, mais la lutte continue</EM> », a déclaré Marc Ravalomanana depuis sa résidence en Afrique du sud où il passera une deuxième fois la fin d’année. Et de poursuivre « <EM>Nous devons tous mettre nos égos de côté. Il faut faire des concessions et savoir pardonner. Le plus important, c''est de sortir de cette crise</EM> ».<BR><BR>Selon Elia Ravelomanantsoa, membre de l’Espace de concertation des partis politiques (Escopol) au sein du Conseil supérieur de la transition (CST), 2011 devrait voir le regroupement de partis politiques autour d’un projet de société ou d’une même idéologie, ainsi que l’application du statut de l’opposition. « <EM>Nous devons aussi apprendre à contrôler la démocratie</EM> ». Et d’espérer une éclaircie, « <EM>surtout sur le plan économique afin de remettre le côté social à&nbsp sa vraie place</EM> ». <BR><BR>Alain Andriamiseza, président de commission et membre de «<EM> l’autre Escopol</EM> » du CST, est plus concis dans sa déclaration pour l’année qui vient. « <EM>La priorité sera la mise en place d’une structure électorale irréfutable, comprenant le code électoral, les lois sur les partis et celles de l’opposition</EM> ».<BR><BR>Un partisan du « <EM>Non</EM> » au référendum du 17 novembre a aussi manifesté sa « <EM>perspective</EM> » pour 2011, mais en tant qu’observateur. Pour Harotsilavo Rakotoson, « les leaders de l’opposition ne sont éliminés qu’en apparence. Le régime est toujours impopulaire car, d’après les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante et une rapide <BR>interprétation, 75 à 80 % de la population sont toujours hostiles au régime ». La cause se situe « <EM>du côté du social. Sans argent, la vie est plus dure pour la population</EM> ».<BR><BR>Serge Zafimahova, un observateur averti de la crise, résume les détails. Pour ce membre du Cnosc, « <EM>en 2011, le pays aura besoin de la reprise de son économie, conditionnée par une stabilité politique</EM> ».<BR><BR>Misaina Rakotondratsima/l’Express de Madagascar/ 31 décembre 2010<BR>