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Madagascar: Les mouvances Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy refusent de participer à un gouvernement d’ouverture
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Madagascar: Les mouvances Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy refusent de participer à un gouvernement d’ouverture
Les leaders politiques qui négocie une sortie de crise à Madagascar ont rejeté une proposition de faire partie d’un gouvernement d’unité nationale. L’offre leur avait été faite par Andry Rajoelina, le Président de la Haute Autorité de la Transition.
Le flou persiste sur la scène politique à Madadagascar. Pire, l’incertitude donne lieu à de l’appréhension. Les trois autres mouvances politiques qui négocient une sortie de crise à Madagascar ont, hier, repoussé l’invitation qui leur avait été faite par Andry Rajoelina de se joindre à un gouvernement d’unité nationale, dirigé par le Premier ministre Monja Roindefo.
« C''''est une décision unilatérale, on n''acceptera pas ça", a déclaré à l''AFP Jean-Louis Rakotoamboa, l''un des représentants de la mouvance de l''ancien président évincé Marc Ravalomanana.
"D''après la charte signée à Maputo, les nominations du président de la transition et du Premier ministre doivent être consensuelles, mais là, il n''y a aucun consensus", a-t-il expliqué pour justifier ce refus.
" Rajoelina n''a pas fait de proposition, il s''est arrogé tous les pouvoirs", a constaté Emmanuel Rakotovahiny, chef de la mouvance de l''ancien président Albert Zafy,
Andry Rajoelina avait annoncé vendredi qu''il conservait son Premier ministre Monja Roindefo, lui demandant de mettre en place dans les 72 heures un gouvernement de consensus, ouvert aux trois autres mouvances.
Cette intervention constituait la réponse attendue par la médiation internationale, qui avait donné à M. Rajoelina et aux autres forces politiques malgaches un délai jusqu''à ce jour, après l''échec des négociations de Maputo sur le partage des postes au sein d''un régime de transition.
Dans un communiqué, la mouvance de l''ancien président Didier Ratsiraka a aussi "récusé cette décision de M. Rajoelina", et annoncé qu''elle ne participerait pas à ce gouvernement.
Selon des représentants des trois mouvances, une dernière réunion de conciliation sera proposée à la mouvance dirigée par Andry Rajoelina pour lundi.
"Si elle ne vient pas, tant pis, nous monterons les institutions de Transition ensemble, sans Rajoelina", a menacé Jean-Louis Rakotoamboa, le représentant de la mouvance Ravalomanana.
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