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Madagascar : Le sommet de Maputo prévu pour ce 5 août

4 août 2009, 00:00

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Le sommet de toutes les attentes. Les principaux acteurs de la société civile misent beaucoup d’espoir sur la réunion du mercredi 5 août à Maputo.
 
Les organisations de la société civile veulent que le sommet de Maputo ne constitue pas seulement une étape de négociations en vue de la résolution de la crise malgache. Elles exigent la signature d''''un accord inclusif pour la gestion consensuelle de la Transition. En cas d''échec de dialogue, leurs dirigeants menacent de passer à l''acte et de prendre des mesures appropriées, sans toutefois entrer dans les détails.

Cette position a été ainsi adoptée par une douzaine d''entités de la société civile réunies le lundi 3 août à « La résidence » à Ankerana.

Pour la PFNOSCM, le KMF/CNOE, le Sefafi, le CDE, le GESCI ainsi que le CCOC, entre autres, la gravité de la situation demande à ce que « les trois Présidents élus et Andry Rajoelina, accompagnés de leurs mouvances respectives » se mettent face à leurs responsabilités.

Roland Razafindramanitra, un des quatre facilitateurs des négociations tenues à l''ambassade de Sénégal, s''est ainsi montré sévère en officialisant la position du collectif.

Exigence et non demande

« La société civile exige l''apposition de signature de ceux qui se rendront à Maputo. C''est une exigence et non une demande. La crise devrait se terminer à Maputo », a-t-il déclaré hier à Ankerana, en présence des dirigeants de différentes formations.

Dans ses explications, le porte-parole de ceux présents à « La Résidence » a prévenu qu''en cas contraire de l''accord à Maputo, ceci engendrera des impacts économiques et sociaux graves dans la Grande île.

En clair, Noro Andriamamonjiarison a évoqué l''éventuelle prochaine rupture des accords, tant dans le cadre de l''AGOA (African Growth & Opportunity Act) américain que dans l''accord de Cotonou avec l''Union européenne. « Avec la rupture de l''AGOA, 100 000 personnes perdront leur emploi. La suspension du régime préférentiel en matière de droits de douanes rendra incompétitifs sur le marché international, nos produits comme les textiles, les crevettes ou les thons », a-t-elle soutenu.

De son côté, Imbiki Anaclet du « Groupe des 4 » a mis l''accent sur le problème de séparation des pouvoirs dans cette période où le Parlement est suspendu. « Le mandat des membres de la Haute cour constitutionnelle (HCC) expirera aussi ce mois d''août. Comment procéder au contrôle de constitutionnalité, à défaut de signature de la charte à Maputo ? », s''est-il demandé.
 

Fano Rakotondrazaka
(Source : L’express de Madagascar)

 

Lexpress de Madagascar