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Madagascar : Le gouvernement veut rassurer les industriels après la suspension de l’AGOA

7 janvier 2010, 00:00

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Madagascar : Le gouvernement veut rassurer les industriels après la suspension de l’AGOA

Le gouvernement de la Transition à Madagascar tente de rassurer les responsables d’entreprises dans le sillage de la décision des Etats-Unis d’enlever la Grande Île de la liste des pays bénéficiaires de l’Africa Growth & Opportunity Act (AGOA).

En effet à la fin de l’année dernière, le président des Etats-Unis, Barack Obama a signé le décret pour mettre fin aux préférences douanières dont bénéficiaient les produits textiles malgaches, dans le cadre de l’AGOA.

Cette décision inquiète les entrepreneurs malgaches et l’on craint des fermetures d’usines avec des licenciements en masses.

Le ministre des Finances Hery Rajaonarimampianina a voulu se montrer rassurant lors d’une rencontre avec des industriels, hier 6 janvier. « le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour faire face aux éventuels problèmes des employés des 32 entreprises. La fermeture des entreprises peut être évitée », a-t-il déclaré.

Il a explique que l’État envisage l’instauration d’un taux d’intérêt particulier pour les sociétés de la zone franche.  Une mesure qui ne sera pas difficile à mettre en œuvre, étant donné que l’État est actionnaire dans quatre banques primaires. « Ce taux relativement bas concernera principalement les financements pour investissement. L’objectif étant d’améliorer le capital des entreprises », avance une source auprès du ministère des Finances et du budget.

Par ailleurs, l’État va contribuer à la recherche de débouchés. Des démarches de négociation et de marketing seront mises en place en collaboration avec les entreprises. En contrepartie, les bénéficiaires seront soumises à certaines conditions, notamment la préservation de tous les emplois.

Néanmoins, le doute plane toujours au niveau des employés du textile, concernant la recherche de débouchés. « Les débouchés dépendent de la situation locale et de celle de l’extérieur.

D’une part, l’image du pays reste négative auprès des maisons de vente à l’étranger, et d’autre part, il y a la crise financière mondiale qui persiste toujours», déclare  un membre du comité des travailleurs pour la défense du maintien de l’AGOA.

Source:  L’express de Madagascar