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Madagascar : Banque mondiale Sombre avenir économique

28 octobre 2012, 00:00

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2012 : une autre année perdue pour la croissance rapide et soutenue. C''''est le bilan de la Banque mondiale sur la situation macroéconomique de Madagascar dans le cadre du rapport Madagascar Economic Update october 2012 .

« Pour 2012, nous estimons un taux de croissance du PIB total à 2,7 % mais le taux de croissance du PIB non-minier devrait rester autour de  1,5 % pour l’année, bien en dessous du taux de croissance de la population, environ 3 % », soulignent les économistes de la Banque mondiale. Les perspectives 2012-2014 annoncent une évolution positive, mais conditionnée.

Dans son étude, l''équipe d''Alain d''Hoore, Lead Economist du bureau local de la Banque mondiale souligne que le contexte va changer en relation à au moins deux facteurs.

Le premier est la sortie de crise politique avec le cycle électoral planifié pour 2013, mais l''incertitude persiste.  « L''incertitude subsistera en 2013 tant que la transition  n‘aura atteint son terme. Effectivement, elle reste défavorable à l‘activité économique  en général et au climat des  affaires, à l‘investissement privé, et à la création d‘emplois »,  souligne le rapport.

Incertitudes
Le second facteur de changement avancé est celui du démarrage du projet minier d’Ambatovy. Le PIB total,  non-minier et minier, devrait connaître une croissance plus forte. Néanmoins l’évolution sera sans beaucoup d’effets favorables à court et moyen  termes sur l’emploi, les conditions de vie des ménages, la balance des paiements ou les finances publiques. La Banque mondiale estime à environ 1 à 1,2 % de PIB, l‘effet additionnel du démarrage progressif de ce projet sur le PIB total.

La position extérieure restera fragile. Elle devra attendre la reprise espérée en 2014 pour se redresser de manière convaincante. « Il subsiste trop d‘incertitudes sur l‘environnement politique intérieur, et l‘environnement économique international pour espérer une forte croissance des exportations et des IDE. Le retour possible des flux de l‘aide est possible  en 2014, mais probablement encore à un niveau inférieur à 2008 », indiquent toujours les économistes de la Banque mondiale.

Lantoniaina Razafindramiadana
(Source: Lexpress Madagascar)