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Lutte anti-piraterie : La COI et l’UE signent une convention de financement de 2 M d’euros

14 décembre 2011, 00:00

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Lutte anti-piraterie : La COI et l’UE signent une convention de financement de 2 M d’euros

La Commission de l’océan Indien (COI) et l’Union européenne (EU) ont procédé, le mardi 13 décembre, à la signature d’une convention de financement de 2 millions pour un projet consacré aux actions à mener au niveau des structures et des systèmes de la Stratégie régionale de sécurisation maritime.

L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Maurice, Alessandro Mariani, et le secrétaire général de la COI, Callixte d’Offay, ont procédé à la signature d’une convention de financement de 2 millions d’euros dans le cadre du projet d’appui au programme de sécurité maritime dans la région Afrique Orientale et Australe et de l’Océan Indien.

Un programme régional qui s’inscrit dans le cadre du Comité Interrégional de Coordination (CIRC), qui regroupe quatre organisations régionales, notamment la COI, la COMESA, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et l’Autorité Intergouvernementale de Développement (IGAD). Le CIRC est à Maurice pour sa revue à mi-parcours du 10e FED.


La cérémonie de signature de cette convention s’est tenue à l’hôtel La Plantation, à Balaclava. Etaient présents lors de cette cérémonie, des représentants du CIRC, de la Commission européenne et d’une délégation de l’Union européenne.


D’emblée, dans son discours, Alessandro Mariani a rappelé que la sécurité maritime relève d’une stratégie très importante pour le développement régional. « A partir de cette signature, nous souhaitons pouvoir procéder à un exercice d’échanges d’idées en marge d’un projet de plus grande envergure », a-t-il expliqué.


En effet, un programme régional de sécurité maritime de 25 millions d’euros sera piloté par l’IGAD à partir de 2013. Celui-ci portera sur le renforcement des capacités de coordination ainsi que des systèmes de justice criminelle.


Pour sa part, Callixte d’Offray est d’avis que la piraterie représente un problème majeur dans la région de l’océan Indien. « La question de sécurité est une priorité au vu des développements régionaux », a-t-il ajouté.