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Lutte anti-drogue : L’Anti Drug Smuggling Unit attend du matériel de pointe pour 2012

19 juillet 2011, 00:00

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Lutte anti-drogue : L’Anti Drug Smuggling Unit attend du matériel de pointe pour 2012

L’Anti Drug Smuggling Unit (ADSU) sera très bientôt équipée d’appareils pouvant effectuer des tests sur les personnes afin de déterminer si elles sont sous l’influence de la drogue. C’est ce qu’a déclaré le Deputy Commissionner of Police (DCP), et directeur général de l’ADSU, Rampersad Sooroojebally, à lexpress.mu.

« Nous sommes déjà bien équipés pour combattre le fléau de la drogue, mais nous devons nous renforcer davantage ». C’est la déclaration faite par le numéro un de l’ADSU à lexpress.mu, en marge d’une conférence sur le trafic de drogue et la sécurité nationale ce mardi 19 juillet à l’hôtel Le Méridien à Pointe-aux-Piments.

Rampersad Sooroojebally a indiqué que son unité négocie actuellement avec le gouvernement pour qu’elle soit équipée d’appareils de pointe qui pourront déterminer si un suspect est sous influence de la drogue. Ces appareils sont attendus pour 2012.

Le directeur général de l’ADSU a aussi indiqué que lors d’un exercice de mapping, réalisé par son unité pour l’année 2010, l’ADSU a dans son rapport répertorié 10 000 consommateurs de drogues à Maurice. « Un consommateur de drogue est néfaste pour le pays, en avoir 10 000 c’est trop », estime-t-il.

Ce dernier a également commenté le rapport 2010 de l’Organisation des Nations unies, qui avait révélé que Maurice est le premier pays d’Afrique ayant la plus importante consommation de drogue. Dans ce rapport, il avait été indiqué que le taux de consommation pour Maurice est de 1,9 %, suivi du Kenya 0,7 % et de l’Egypte, 0,4 %.

Un rapport qui, selon le DCP, ne reflète pas la réalité. « Nous avons appris qu’il y a eu peu de pays africains qui avaient soumis leur rapport à l’ONU sur la situation de la drogue dans le pays. Finalement, comme nous n’étions qu’une minorité à le faire, les statistiques étaient faussées au départ », a-t-il avancé.

Plusieurs intervenants ont pris la parole lors de la conférence pour commenter la situation de la drogue à Maurice, à l’instar du Béninois Mathurin Houngnikpo, qui occupe le poste de président du Civil-Military Relations, Africa Center for Strategic Studies. Ce dernier a déclaré que l’immigration et le trafic de drogue sont étroitement liés. « Il faut que votre gouvernement ate un meilleur contrôle sur les arrivées et les départs de votre pays », a-t-il fait part.