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Lorsque Bérenger joue sur la nostalgie…

7 avril 2009, 00:00

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Avec le slogan qui a changé, «Travailleur avant tout», et le 1er mai derrière la porte, le leader du MMM tente de fédérer en jouant sur l’émotion.

C’est ce qui ressort, entre autres, de la réunion de mobilisation en vue de la Fête du Travail. Réunion organisée à Vacoas, le 6 avril. Le leader du Mouvement Militant Mauricien (MMM) n’hésite pas ainsi à évoquer les années de braise. Il fait référence aux années 1970 lorsqu’il était au front de la lutte syndicale.

«Je me souviens de ces années-là comme si c’était hier, les Salines, Rivière Noire, madame laboureurs… Le MMM est fier de sa lutte. Depuis 1969 à 1982, il n’y a personne qui ait plus lutté en faveur des travailleurs que moi et les camarades. Le Parti Travailliste est en train de jacasser. Mais il ne faut pas oublier que lorsque je commence la lutte en 1970, la femme laboureur souffrait encore. Notre lutte, c’était contre le communalisme et pour la démocratie. Et c’est toujours le cas. Rien n’a changé», clame Paul Bérenger.

La séquence nostalgie close, le leader des mauves évoque l’importance du 1er mai. Il soutient, à cet effet, que les élections seront prochainement organisées. «Ce 1er mai est d’autant plus important que les travailleurs sont en train de souffrir. Les erreurs à Air Mauritius, les scandales avec les Dulull, Philippe, Manrakhan… De tous les côtés, il n’y a que des scandales… Il faut se mobiliser pour contraindre le gouvernement à accorder une pleine compensation aux salariés. C’est la raison pour laquelle nous comptons sur vous pour le 1er mai», soutient Paul Bérenger.

Le leader des mauves dresse également le portrait d’un gouvernement répressif. Il cite le cas des femmes qui travaillent dans des usines ou encore des titres de presse qui sont victimes du boycott publicitaire du gouvernement. «La situation économique est semblable à celle de 1982. Vishnu Lutchmeenaraidoo, d’autres amis qui feront surface bientôt et moi-même, nous allons former une équipe de choc pour sortir le pays de ce marasme», affirme enfin Paul Bérenger.